Les médias sous contrôle judiciaire ?. Actes du colloque Presse-Liberté 2006

Par : Alain Chastagnol, Marie-Christine de Percin

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  • Nombre de pages89
  • PrésentationBroché
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-13-055938-2
  • EAN9782130559382
  • Date de parution02/05/2007
  • CollectionPolitique d'aujourd'hui
  • ÉditeurPUF

Résumé

L'actualité révèle de nouvelles atteintes au secret des sources, comme en témoignent les nombreuses perquisitions menées récemment dans des rédactions, le placement en garde-à-vue de journalistes ou encore la mise en examen pour " recel de violation du secret de l'instruction ". La volonté de remonter à l'origine des fuites, aussi légitime soit-elle, ne peut en aucun cas justifier le recours à des moyens d'investigation réservés habituellement à des malfaiteurs.
Les moyens avec lesquels la presse est aujourd'hui intimidée, ne peuvent que susciter l'inquiétude sur les conditions d'exercice du métier de journaliste et sur le respect du secret des sources, pourtant essentiel à la liberté d'expression, comme le rappelle régulièrement la Cour européenne des droits de l'homme. Dans ce contexte, le garde des Sceaux, Pascal Clément, avait annoncé publiquement, à l'occasion du colloque organisé par PRESSE-LIBERTÉ le 20 juin 2006, son intention d'inscrire le secret des sources comme principe fondamental dans la loi de 1881 et d'accompagner cette réforme de garanties procédurales au profit des journalistes.
Même si la grande réforme de la Justice a été différée, la liberté de la presse ne peut attendre.
L'actualité révèle de nouvelles atteintes au secret des sources, comme en témoignent les nombreuses perquisitions menées récemment dans des rédactions, le placement en garde-à-vue de journalistes ou encore la mise en examen pour " recel de violation du secret de l'instruction ". La volonté de remonter à l'origine des fuites, aussi légitime soit-elle, ne peut en aucun cas justifier le recours à des moyens d'investigation réservés habituellement à des malfaiteurs.
Les moyens avec lesquels la presse est aujourd'hui intimidée, ne peuvent que susciter l'inquiétude sur les conditions d'exercice du métier de journaliste et sur le respect du secret des sources, pourtant essentiel à la liberté d'expression, comme le rappelle régulièrement la Cour européenne des droits de l'homme. Dans ce contexte, le garde des Sceaux, Pascal Clément, avait annoncé publiquement, à l'occasion du colloque organisé par PRESSE-LIBERTÉ le 20 juin 2006, son intention d'inscrire le secret des sources comme principe fondamental dans la loi de 1881 et d'accompagner cette réforme de garanties procédurales au profit des journalistes.
Même si la grande réforme de la Justice a été différée, la liberté de la presse ne peut attendre.