Les Lumières au-delà des Alpes et des Pyrénées. Communications, transferts et échanges

Par : Armelle St-Martin, Sante Viselli

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  • Nombre de pages214
  • PrésentationBroché
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,1 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-7056-8689-5
  • EAN9782705686895
  • Date de parution23/04/2013
  • CollectionLa République des Lettres
  • ÉditeurHermann

Résumé

Ce volume est le reflet d’un atelier qui s’est tenu à Winnipeg (Manitoba, Canada) du 16 au 19 septembre 2009. Cette rencontre est née du désir de réunir des chercheurs intéressés par la problématique de la circulation des idées comme des personnes entre la France, l’Italie et la péninsule ibérique au cours du XVIIIe siècle. Nous avons utilisé le terme « Lumières » dans son acception philosophique élargie et courante, tout en rappelant que les « Lumières » ont aussi signifié un ensemble de valeurs associées à un espace géographique précis, celui de la France.
Toutefois, dans un sens comme dans l’autre, nous avons choisi une approche souple, d’abord en mettant entre parenthèses la référence commune de Paris comme point central de diffusion des Lumières. Nous avons aussi opté pour le décloisonnement des disciplines. En somme, nous avons privilégié une perspective dans laquelle l’Italie, l’Espagne et le Portugal sont eux-mêmes appréhendés comme des centres actifs des Lumières.
Il est apparu tout au long de nos discussions que cette effervescence intellectuelle se donne à voir autant dans la philosophie que dans l’histoire culturelle. Or, si l’on insiste pour se représenter Paris comme le centre des Lumières européennes, une enquête sur la musique et le théâtre montre que la capitale, en ce début du siècle, est avant tout un Paris italien.
Ce volume est le reflet d’un atelier qui s’est tenu à Winnipeg (Manitoba, Canada) du 16 au 19 septembre 2009. Cette rencontre est née du désir de réunir des chercheurs intéressés par la problématique de la circulation des idées comme des personnes entre la France, l’Italie et la péninsule ibérique au cours du XVIIIe siècle. Nous avons utilisé le terme « Lumières » dans son acception philosophique élargie et courante, tout en rappelant que les « Lumières » ont aussi signifié un ensemble de valeurs associées à un espace géographique précis, celui de la France.
Toutefois, dans un sens comme dans l’autre, nous avons choisi une approche souple, d’abord en mettant entre parenthèses la référence commune de Paris comme point central de diffusion des Lumières. Nous avons aussi opté pour le décloisonnement des disciplines. En somme, nous avons privilégié une perspective dans laquelle l’Italie, l’Espagne et le Portugal sont eux-mêmes appréhendés comme des centres actifs des Lumières.
Il est apparu tout au long de nos discussions que cette effervescence intellectuelle se donne à voir autant dans la philosophie que dans l’histoire culturelle. Or, si l’on insiste pour se représenter Paris comme le centre des Lumières européennes, une enquête sur la musique et le théâtre montre que la capitale, en ce début du siècle, est avant tout un Paris italien.