Les logiques de la réciprocité. Les transformations de la relation d'assistance aux Etats - Unis et en France

Par : Sylvie Morel

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  • Nombre de pages317
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-13-050928-2
  • EAN9782130509288
  • Date de parution05/07/2000
  • CollectionLe lien social
  • ÉditeurPUF

Résumé

L'assistante sociale a connu récemment une transformation majeure : elle est devenue une aide liée. De nouvelles formes de réciprocité - et de nouveaux espaces de négociation - sont ainsi venues reconfigurer la relation d'assistance. Le workfare, aux États-Unis, et l'insertion, en France, traduisent cette évolution. Mais les institutions ne sont-elles pas toujours enracinées dans un lieu et un passé ? En effet, lorsque l'on compare les cas américain et français, ce sont.
malgré une orientation a priori analogue, deux conceptions de la relation sociale entre les pauvres et l'État qui s'opposent. Il s'en dégage, en d'autres termes, deux logiques différenciées de la réciprocité. L'analyse comparative présentée dans cet ouvrage s'appuie sur un cadre théorique alternatif à celui de l'économie orthodoxe, l'institutionnalisme de John R. Commons, qui permet de renouveler l'étude des politiques sociales.
Elle s'élabore également dans une perspective féministe, montrant que l'étude des formes contemporaines de régulation du travail qui prennent leur source dans les politiques d'assistance sociale, requiert un regard transversal sur la sécurité sociale, l'emploi et la famille, espaces de production et de reproduction. La lutte contre la pauvreté ou l'exclusion est un combat perdu d'avance si elle ne s'appuie pas sur une vision intégrée des problèmes et des solutions.
C'est donc, au bout du compte, à une réflexion sur la dynamique des droits et des devoirs dans les principales institutions garantes de la sécurité économique dans nos sociétés que ce livre est consacré.
L'assistante sociale a connu récemment une transformation majeure : elle est devenue une aide liée. De nouvelles formes de réciprocité - et de nouveaux espaces de négociation - sont ainsi venues reconfigurer la relation d'assistance. Le workfare, aux États-Unis, et l'insertion, en France, traduisent cette évolution. Mais les institutions ne sont-elles pas toujours enracinées dans un lieu et un passé ? En effet, lorsque l'on compare les cas américain et français, ce sont.
malgré une orientation a priori analogue, deux conceptions de la relation sociale entre les pauvres et l'État qui s'opposent. Il s'en dégage, en d'autres termes, deux logiques différenciées de la réciprocité. L'analyse comparative présentée dans cet ouvrage s'appuie sur un cadre théorique alternatif à celui de l'économie orthodoxe, l'institutionnalisme de John R. Commons, qui permet de renouveler l'étude des politiques sociales.
Elle s'élabore également dans une perspective féministe, montrant que l'étude des formes contemporaines de régulation du travail qui prennent leur source dans les politiques d'assistance sociale, requiert un regard transversal sur la sécurité sociale, l'emploi et la famille, espaces de production et de reproduction. La lutte contre la pauvreté ou l'exclusion est un combat perdu d'avance si elle ne s'appuie pas sur une vision intégrée des problèmes et des solutions.
C'est donc, au bout du compte, à une réflexion sur la dynamique des droits et des devoirs dans les principales institutions garantes de la sécurité économique dans nos sociétés que ce livre est consacré.