Les limites de la rationalité. Tome 1, Rationalité éthique et cognition

Par : Pierre Livet, Jean-Pierre Dupuy
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  • Nombre de pages451
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.74 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,1 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-7071-2675-6
  • EAN9782707126757
  • Date de parution27/11/2003
  • CollectionRecherches
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Les fondements de la théorie du choix rationnel, dans ses multiples déclinaisons (économie théorique, théorie de la décision, théorie des jeux, théorie de l'action que l'on trouve au cœur de la philosophie analytique, etc.), ne sont plus aussi assurés en cette fin du XXe siècle qu'ils semblaient l'être durant, ou immédiatement après, la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'un John von Neumann ou un Leonard Savage en posaient les prolégomènes.
A la source des difficultés présentes, on trouve l'ambition croissante de la théorie du choix rationnel d'expliquer, et surtout de fonder, des phénomènes très éloignés du champ à l'intérieur duquel elle s'était d'abord confinée. Le défi le plus grand que le choix rationnel s'est fixé à lui-même est de rendre compte de la possibilité du jugement moral dans un monde d'individus isolés, autonomes et intéressés (et notamment de la promesse, de l'engagement, du contrat, de la parole donnée et tenue, de la menace, de la dissuasion crédible et efficace).
C'est en tentant de relever ces défis que les théoriciens ont rencontré sur leur chemin, comme autant d'obstacles inattendus, des paradoxes redoutables. Ce livre présente les recherches les plus récentes dans le domaine. Il s'en dégage la thèse que le paradigme de la rationalité est radicalement incomplet. L'idéal de transparence qui est au cœur de la théorie du choix rationnel est incapable de venir à bout de l'extériorité et de l'opacité du collectif.
Si elles ne prenaient appui sur des références extérieures qui les guident en les " poussant ", les interactions entre acteurs rationnels seraient en général incapables de produire à elles seules quoi que ce soit de déterminé. Les recherches ici présentées s'attachent à définir ce que sont ces dispositifs collectifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. Elles s'inscrivent dans cette synergie entre sciences sociales, sciences cognitives et philosophie qui renouvelle aujourd'hui les sciences de l'homme.
Les fondements de la théorie du choix rationnel, dans ses multiples déclinaisons (économie théorique, théorie de la décision, théorie des jeux, théorie de l'action que l'on trouve au cœur de la philosophie analytique, etc.), ne sont plus aussi assurés en cette fin du XXe siècle qu'ils semblaient l'être durant, ou immédiatement après, la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'un John von Neumann ou un Leonard Savage en posaient les prolégomènes.
A la source des difficultés présentes, on trouve l'ambition croissante de la théorie du choix rationnel d'expliquer, et surtout de fonder, des phénomènes très éloignés du champ à l'intérieur duquel elle s'était d'abord confinée. Le défi le plus grand que le choix rationnel s'est fixé à lui-même est de rendre compte de la possibilité du jugement moral dans un monde d'individus isolés, autonomes et intéressés (et notamment de la promesse, de l'engagement, du contrat, de la parole donnée et tenue, de la menace, de la dissuasion crédible et efficace).
C'est en tentant de relever ces défis que les théoriciens ont rencontré sur leur chemin, comme autant d'obstacles inattendus, des paradoxes redoutables. Ce livre présente les recherches les plus récentes dans le domaine. Il s'en dégage la thèse que le paradigme de la rationalité est radicalement incomplet. L'idéal de transparence qui est au cœur de la théorie du choix rationnel est incapable de venir à bout de l'extériorité et de l'opacité du collectif.
Si elles ne prenaient appui sur des références extérieures qui les guident en les " poussant ", les interactions entre acteurs rationnels seraient en général incapables de produire à elles seules quoi que ce soit de déterminé. Les recherches ici présentées s'attachent à définir ce que sont ces dispositifs collectifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. Elles s'inscrivent dans cette synergie entre sciences sociales, sciences cognitives et philosophie qui renouvelle aujourd'hui les sciences de l'homme.
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