Les Etats-Unis et la Société des Nations (1914-1946). Le système international face à l'émergence d'une superpuissance

Par : Ludovic Tournès

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  • Nombre de pages418
  • PrésentationBroché
  • Poids0.62 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-3-0343-2052-8
  • EAN9783034320528
  • Date de parution01/01/2016
  • ÉditeurPeter Lang

Résumé

Bien qu'ils n'aient pas adhéré à la Société des Nations, les Etats-Unis ont largement participé à ses activités, jouant un rôle déterminant dans le développement des sections techniques, ancêtres des agences spécialisées de l'ONU (santé, travail, questions économiques, coopération intellectuelle). Les principaux acteurs de cette participation sont les fondations philanthropiques, notamment la Rockefeller foundation et la Carnegie endowment for international peace.
Décidées à intégrer coûte que coûte les Etats-Unis dans le système sociétaire afin de pouvoir influer sur l'élaboration de normes internationales, les fondations sont tout au long de l'histoire de la SdN des soutiens financiers et des partenaires intellectuelles majeures. Le gouvernement américain n'est pas absent du processus : comprenant l'intérêt de ne pas rester aux portes de l'organisation internationale, il envoie des experts dans les multiples commissions créées par la SdN et soutient discrètement l'activité des fondations.
La participation américaine, officieuse mais massive, contribue ainsi à remodeler dès l'entre-deux-guerres le système international.
Bien qu'ils n'aient pas adhéré à la Société des Nations, les Etats-Unis ont largement participé à ses activités, jouant un rôle déterminant dans le développement des sections techniques, ancêtres des agences spécialisées de l'ONU (santé, travail, questions économiques, coopération intellectuelle). Les principaux acteurs de cette participation sont les fondations philanthropiques, notamment la Rockefeller foundation et la Carnegie endowment for international peace.
Décidées à intégrer coûte que coûte les Etats-Unis dans le système sociétaire afin de pouvoir influer sur l'élaboration de normes internationales, les fondations sont tout au long de l'histoire de la SdN des soutiens financiers et des partenaires intellectuelles majeures. Le gouvernement américain n'est pas absent du processus : comprenant l'intérêt de ne pas rester aux portes de l'organisation internationale, il envoie des experts dans les multiples commissions créées par la SdN et soutient discrètement l'activité des fondations.
La participation américaine, officieuse mais massive, contribue ainsi à remodeler dès l'entre-deux-guerres le système international.