Parfois si louve...
Grand Format
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- Nombre de pages446
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.77 kg
- Dimensions15,3 cm × 23,5 cm × 3,5 cm
- ISBN978-2-213-66190-2
- EAN9782213661902
- Date de parution24/08/2011
- ÉditeurFayard
Résumé
Ainsi en va-t-il de Ouagadougou, capitale des coups d’État, où l’on imprime plus de tracts de propagande que de bulletins de vote: dans la nuit du 17 mai 1983, un nouveau putsch se prépare, le énième depuis l’indépendance. Thomas Sankara, simple capitaine devenu premier ministre, va être écarté du pouvoir. Évidemment, la France s’en mêle. On murmure que le monsieur Afrique de l’Élysée, surnommé l’arracheur de dents, a fait le déplacement depuis Paris.
Les pantalons blancs, Grandville le financier à moitié aveugle, Ezz l’aviateur, Vittorio l’arpenteur du désert font enfler la rumeur. Même Weller, le journaliste revenu de tout, y va de son commentaire, relayé par la Tantie J’ai Faim qui règne sur un bruyan essaim de jolies bordelles, et tous les petits bana-bana des quartiers miséreux. Les sarcasmes fusent plus que les coups de feu. Et pourtant! Malgré leur esprit railleur et fataliste, Noirs et Blancs confondus, tousse désespèrent.
Les uns rêvent d’une Afrique enfi n débarrassée de ses oppresseurs. Les autres auraient peut-être préféré naître du côté des opprimés. Le continent vit en eux plus encore qu’ils n’y vivent.Car on ne se remet jamais des crépuscules sous le tropique, quand le rouge de la latérite répond au ciel ensanglanté. Avec son choeur (le petit peuple de Ouaga), son héros sacrifié (Sankara) et la main implacable du destin (la politique étrangère de la France), ce roman mêle l’érudition au parler populaire d’Afrique de l’Ouest pour raconter par le menu la série de coups d’États qui transformera la Haute-Volta en Burkina Faso.Jean Billeter est l’auteur de trois romans parus chez Jacqueline Chambon.
Né en Suisse, il s’est installé à Paris après avoir vécu en Afrique.
Les pantalons blancs, Grandville le financier à moitié aveugle, Ezz l’aviateur, Vittorio l’arpenteur du désert font enfler la rumeur. Même Weller, le journaliste revenu de tout, y va de son commentaire, relayé par la Tantie J’ai Faim qui règne sur un bruyan essaim de jolies bordelles, et tous les petits bana-bana des quartiers miséreux. Les sarcasmes fusent plus que les coups de feu. Et pourtant! Malgré leur esprit railleur et fataliste, Noirs et Blancs confondus, tousse désespèrent.
Les uns rêvent d’une Afrique enfi n débarrassée de ses oppresseurs. Les autres auraient peut-être préféré naître du côté des opprimés. Le continent vit en eux plus encore qu’ils n’y vivent.Car on ne se remet jamais des crépuscules sous le tropique, quand le rouge de la latérite répond au ciel ensanglanté. Avec son choeur (le petit peuple de Ouaga), son héros sacrifié (Sankara) et la main implacable du destin (la politique étrangère de la France), ce roman mêle l’érudition au parler populaire d’Afrique de l’Ouest pour raconter par le menu la série de coups d’États qui transformera la Haute-Volta en Burkina Faso.Jean Billeter est l’auteur de trois romans parus chez Jacqueline Chambon.
Né en Suisse, il s’est installé à Paris après avoir vécu en Afrique.
Ainsi en va-t-il de Ouagadougou, capitale des coups d’État, où l’on imprime plus de tracts de propagande que de bulletins de vote: dans la nuit du 17 mai 1983, un nouveau putsch se prépare, le énième depuis l’indépendance. Thomas Sankara, simple capitaine devenu premier ministre, va être écarté du pouvoir. Évidemment, la France s’en mêle. On murmure que le monsieur Afrique de l’Élysée, surnommé l’arracheur de dents, a fait le déplacement depuis Paris.
Les pantalons blancs, Grandville le financier à moitié aveugle, Ezz l’aviateur, Vittorio l’arpenteur du désert font enfler la rumeur. Même Weller, le journaliste revenu de tout, y va de son commentaire, relayé par la Tantie J’ai Faim qui règne sur un bruyan essaim de jolies bordelles, et tous les petits bana-bana des quartiers miséreux. Les sarcasmes fusent plus que les coups de feu. Et pourtant! Malgré leur esprit railleur et fataliste, Noirs et Blancs confondus, tousse désespèrent.
Les uns rêvent d’une Afrique enfi n débarrassée de ses oppresseurs. Les autres auraient peut-être préféré naître du côté des opprimés. Le continent vit en eux plus encore qu’ils n’y vivent.Car on ne se remet jamais des crépuscules sous le tropique, quand le rouge de la latérite répond au ciel ensanglanté. Avec son choeur (le petit peuple de Ouaga), son héros sacrifié (Sankara) et la main implacable du destin (la politique étrangère de la France), ce roman mêle l’érudition au parler populaire d’Afrique de l’Ouest pour raconter par le menu la série de coups d’États qui transformera la Haute-Volta en Burkina Faso.Jean Billeter est l’auteur de trois romans parus chez Jacqueline Chambon.
Né en Suisse, il s’est installé à Paris après avoir vécu en Afrique.
Les pantalons blancs, Grandville le financier à moitié aveugle, Ezz l’aviateur, Vittorio l’arpenteur du désert font enfler la rumeur. Même Weller, le journaliste revenu de tout, y va de son commentaire, relayé par la Tantie J’ai Faim qui règne sur un bruyan essaim de jolies bordelles, et tous les petits bana-bana des quartiers miséreux. Les sarcasmes fusent plus que les coups de feu. Et pourtant! Malgré leur esprit railleur et fataliste, Noirs et Blancs confondus, tousse désespèrent.
Les uns rêvent d’une Afrique enfi n débarrassée de ses oppresseurs. Les autres auraient peut-être préféré naître du côté des opprimés. Le continent vit en eux plus encore qu’ils n’y vivent.Car on ne se remet jamais des crépuscules sous le tropique, quand le rouge de la latérite répond au ciel ensanglanté. Avec son choeur (le petit peuple de Ouaga), son héros sacrifié (Sankara) et la main implacable du destin (la politique étrangère de la France), ce roman mêle l’érudition au parler populaire d’Afrique de l’Ouest pour raconter par le menu la série de coups d’États qui transformera la Haute-Volta en Burkina Faso.Jean Billeter est l’auteur de trois romans parus chez Jacqueline Chambon.
Né en Suisse, il s’est installé à Paris après avoir vécu en Afrique.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
2.5/5
2/5
“ Bangalore plutôt que bangala. ”
La France Afrique est un sujet qui m'était inconnu jusqu'à il y a encore quelques heures.
Ce n'est pas inintéressant de découvrir le quotidien mais aussi les vicissitudes de l'Afrique.
J'en sais un peu plus sur la Haute Volta et les chefs d'État Africains.
Pour autant, un livre complet écrit en Français façon n'a pas été très facile à lire. Mais cet inconfort est aussi le reflet des palabres qui gouvernent les conversations Africaines, c'est aussi la raison pour laquelle je déconseille ce livre.
Je me suis attaché à Ezz et à son destin pourtant très téléphoné.
Contrairement au William Shakespeare du XXIème je ne rêve pas d'Afrique et l'Asie me semble plus hospitalière.
La France Afrique est un sujet qui m'était inconnu jusqu'à il y a encore quelques heures.
Ce n'est pas inintéressant de découvrir le quotidien mais aussi les vicissitudes de l'Afrique.
J'en sais un peu plus sur la Haute Volta et les chefs d'État Africains.
Pour autant, un livre complet écrit en Français façon n'a pas été très facile à lire. Mais cet inconfort est aussi le reflet des palabres qui gouvernent les conversations Africaines, c'est aussi la raison pour laquelle je déconseille ce livre.
Je me suis attaché à Ezz et à son destin pourtant très téléphoné.
Contrairement au William Shakespeare du XXIème je ne rêve pas d'Afrique et l'Asie me semble plus hospitalière.
“ La Françafrique ”
En 1982, Vittorio Dibella italo-ivoirien nous emmène dans sa Pinzgauer à travers l'erg de Bilma jusqu'à Ouagadougou.
Là, à travers une galerie de personnages hauts en couleur, nous découvrons une page de l'histoire de la Haute Volta qui deviendra le Burkina Faso, pays des hommes intègres.
Avec Ezz le pilote d'avion, Marie-Isabelle la femme de l'ambassaédeur de France, Weller le journaliste de RFI, le général Lamizana et bien d'autres nous sommes entraînés au coeur de l'Afrique néocolonialiste avec ses coups-d'état, ses généraux fantoches et le rôle des politiciens français en toîle de fond.
"Les anciens dieux blancs de la brousse" est un véritable documentaire sur l'histoire du Burkina. Jean Billeter, l'auteur, nous plonge au coeur des rues de Ouagadougou par l'utilisation de la langue française telle que parlée en Afrique de l'Ouest.
Je remercie Entrée Livre pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage qui m'a fait voyager. Voyage qui va d'ailleurs se poursuivre grâce à l'étonnante bibliographie qui complète ce roman.
En 1982, Vittorio Dibella italo-ivoirien nous emmène dans sa Pinzgauer à travers l'erg de Bilma jusqu'à Ouagadougou.
Là, à travers une galerie de personnages hauts en couleur, nous découvrons une page de l'histoire de la Haute Volta qui deviendra le Burkina Faso, pays des hommes intègres.
Avec Ezz le pilote d'avion, Marie-Isabelle la femme de l'ambassaédeur de France, Weller le journaliste de RFI, le général Lamizana et bien d'autres nous sommes entraînés au coeur de l'Afrique néocolonialiste avec ses coups-d'état, ses généraux fantoches et le rôle des politiciens français en toîle de fond.
"Les anciens dieux blancs de la brousse" est un véritable documentaire sur l'histoire du Burkina. Jean Billeter, l'auteur, nous plonge au coeur des rues de Ouagadougou par l'utilisation de la langue française telle que parlée en Afrique de l'Ouest.
Je remercie Entrée Livre pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage qui m'a fait voyager. Voyage qui va d'ailleurs se poursuivre grâce à l'étonnante bibliographie qui complète ce roman.
A propos de Jean Billeter