Le travail du scepticisme.. Montaigne, Bayle, Hume

Par : Frédéric Brahami

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  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-13-050502-3
  • EAN9782130505020
  • Date de parution01/05/2001
  • Collectionpratiques théoriques
  • ÉditeurPUF

Résumé

Qu'est-ce qui a rendu possible, historiquement et conceptuellement, la constitution d'une " science de l'homme " (où celui-ci n'est plus seulement sujet, mais objet de connaissance) - et par là ce que nous appelons aujourd'hui les sciences humaines ? Ni la " découverte " de l'altérité humaine (la diversité des cultures non-européennes) n'aurait suffi, ni le modèle de la rationalité expérimentale (apporté par la science classique).
Mais il fallait une révolution dans la conception des rapports entre l'humain et l'animalité combinée à une critique radicale de la théologie rationnelle et à la formation du concept de la croyance, l'une et l'autre arrachant la nature humaine à l'ordre cosmologique et faisant de l'homme un animal qui croit. Produire ce nouvel objet de pensée, tel est le travail du scepticisme moderne, absolument irréductible à ses modèles antiques, qui s'étend de Montaigne à Bayle, et trouve son couronnement chez Hume.
Il emporte une nouvelle conception du sujet, où la raison et la conscience sont mises à distance d'elles-mêmes, pour être rapportées à la mémoire, à l'opinion et à la sympathie, donc à l'institution sociale. Telle est la part de l'ombre qu'au revers de l'orthodoxie des Lumières ses représentants les plus critiques ont voulu faire surgir, pour ouvrir à la connaissance.
Qu'est-ce qui a rendu possible, historiquement et conceptuellement, la constitution d'une " science de l'homme " (où celui-ci n'est plus seulement sujet, mais objet de connaissance) - et par là ce que nous appelons aujourd'hui les sciences humaines ? Ni la " découverte " de l'altérité humaine (la diversité des cultures non-européennes) n'aurait suffi, ni le modèle de la rationalité expérimentale (apporté par la science classique).
Mais il fallait une révolution dans la conception des rapports entre l'humain et l'animalité combinée à une critique radicale de la théologie rationnelle et à la formation du concept de la croyance, l'une et l'autre arrachant la nature humaine à l'ordre cosmologique et faisant de l'homme un animal qui croit. Produire ce nouvel objet de pensée, tel est le travail du scepticisme moderne, absolument irréductible à ses modèles antiques, qui s'étend de Montaigne à Bayle, et trouve son couronnement chez Hume.
Il emporte une nouvelle conception du sujet, où la raison et la conscience sont mises à distance d'elles-mêmes, pour être rapportées à la mémoire, à l'opinion et à la sympathie, donc à l'institution sociale. Telle est la part de l'ombre qu'au revers de l'orthodoxie des Lumières ses représentants les plus critiques ont voulu faire surgir, pour ouvrir à la connaissance.
Le scepticisme de Montaigne
Frédéric Brahami
E-book
9,49 €
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