Le siècle américain. Essai sur l'essor d'une grande puissance

Par : Olivier Zunz

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  • Nombre de pages269
  • PrésentationBroché
  • Poids0.475 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-213-60353-7
  • EAN9782213603537
  • Date de parution28/03/2000
  • ÉditeurFayard

Résumé

En quelques décennies, de la fin du XIXe siècle aux années 1950, les Etats-Unis sont devenus un empire économique, une superpuissance politique et un modèle culturel. C'est l'histoire de cet essor spectaculaire, couronné par l'expression fameuse de " Siècle américain ", que retrace l'essai d'Olivier Zunz. Le secret de cette performance inégalée tient à un dialogue précoce, et inédit, entre chercheurs des grandes universités, hommes d'affaires imaginatifs et administrateurs éclairés des grandes fondations. L'auteur reconstitue la chronique et interroge le bilan de cette féconde collaboration. Il mesure ce que lui doivent l'émergence d'un système de consommation de masse et l'invention de l'" Américain moyen ", figure emblématique des Temps modernes. Il décrit aussi les espérances un peu naïves, et bientôt déçues, que faisait naître l'expansion de l'Amérique nouvelle : le rêve d'une société apaisée, débarrassée des conflits de classe par la quête du bien-être matériel et la poursuite continuelle du bonheur individuel. L'Amérique est bien devenue la grande puissance qu'avaient imaginée les visionnaires du siècle dernier. Mais elle n'a su éviter ni les fractures ni les déchirements qui allaient bientôt démentir l'optimisme généreux des architectes de sa réussite. Le siècle américain est l'enfant tout à la fois de leur génie et de leur imprévoyance.
En quelques décennies, de la fin du XIXe siècle aux années 1950, les Etats-Unis sont devenus un empire économique, une superpuissance politique et un modèle culturel. C'est l'histoire de cet essor spectaculaire, couronné par l'expression fameuse de " Siècle américain ", que retrace l'essai d'Olivier Zunz. Le secret de cette performance inégalée tient à un dialogue précoce, et inédit, entre chercheurs des grandes universités, hommes d'affaires imaginatifs et administrateurs éclairés des grandes fondations. L'auteur reconstitue la chronique et interroge le bilan de cette féconde collaboration. Il mesure ce que lui doivent l'émergence d'un système de consommation de masse et l'invention de l'" Américain moyen ", figure emblématique des Temps modernes. Il décrit aussi les espérances un peu naïves, et bientôt déçues, que faisait naître l'expansion de l'Amérique nouvelle : le rêve d'une société apaisée, débarrassée des conflits de classe par la quête du bien-être matériel et la poursuite continuelle du bonheur individuel. L'Amérique est bien devenue la grande puissance qu'avaient imaginée les visionnaires du siècle dernier. Mais elle n'a su éviter ni les fractures ni les déchirements qui allaient bientôt démentir l'optimisme généreux des architectes de sa réussite. Le siècle américain est l'enfant tout à la fois de leur génie et de leur imprévoyance.