Le marché fait sa loi. De l'usage du crime par la mondialisation
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- Nombre de pages120
- PrésentationBroché
- Poids0.17 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
- ISBN2-84205-585-3
- EAN9782842055851
- Date de parution20/06/2001
- ÉditeurMille et une nuits
Résumé
Tant que l'on pouvait accorder à la criminalité un statut secondaire, elle ne menaçait pas l'ordre social. On pouvait continuer de la considérer comme marginale. Quand il devient perceptible en revanche que le crime a dangereusement établi sa jonction avec le fonctionnement " normal " de la société, les changements ne sont plus d'échelle, mais de nature. On doit définitivement s'interdire de penser le crime comme un phénomène marginal. Et le processus de mondialisation n'est pas étranger à cette mutation. Au contraire, le marché fait désormais sa loi. La criminalité est devenue un mode banal de formation de plus-value. Elle est l'une des activités les plus rentables de l'économie, et elle a pris une dimension planétaire. Établissant ce constat, Jean de Maillard énumère toutes les raisons de s'inquiéter de ce phénomène, de désespérer de la situation et des difficultés de lutter... mais aussi d'espérer.
Tant que l'on pouvait accorder à la criminalité un statut secondaire, elle ne menaçait pas l'ordre social. On pouvait continuer de la considérer comme marginale. Quand il devient perceptible en revanche que le crime a dangereusement établi sa jonction avec le fonctionnement " normal " de la société, les changements ne sont plus d'échelle, mais de nature. On doit définitivement s'interdire de penser le crime comme un phénomène marginal. Et le processus de mondialisation n'est pas étranger à cette mutation. Au contraire, le marché fait désormais sa loi. La criminalité est devenue un mode banal de formation de plus-value. Elle est l'une des activités les plus rentables de l'économie, et elle a pris une dimension planétaire. Établissant ce constat, Jean de Maillard énumère toutes les raisons de s'inquiéter de ce phénomène, de désespérer de la situation et des difficultés de lutter... mais aussi d'espérer.