Le champ de la poésie française, des années 1960 à nos jours, se caractérise par une "querelle du sujet" subreptice, parallèle à celle, plus visible et spectaculaire, qui a eu lieu en philosophie. Les lignes de partage qui structurent ce champ, les polémiques qui l'animent ont le plus souvent comme arrière-plan, de manière plus ou moins explicite, un concept de sujet. Mais les arguments qui s'opposent sont généralement embrouillés, voire doxiques : ce livre s'applique d'abord à éclaircir les termes de la querelle.
On y envisage ensuite la poésie sous l'aspect d'un rapport pratique à soi : ce sont les usages possibles de la poésie dans nos vies qui sont examinés, ce qui peut en faire une forme spécifique d'exercice spirituel. La perspective d'ensemble est anthropologique : si véritablement nous voulons envisager la pratique poétique comme une "forme de vie", alors nous ne pouvons exclure la tradition lyrique du champ de nos investigations.
Le champ de la poésie française, des années 1960 à nos jours, se caractérise par une "querelle du sujet" subreptice, parallèle à celle, plus visible et spectaculaire, qui a eu lieu en philosophie. Les lignes de partage qui structurent ce champ, les polémiques qui l'animent ont le plus souvent comme arrière-plan, de manière plus ou moins explicite, un concept de sujet. Mais les arguments qui s'opposent sont généralement embrouillés, voire doxiques : ce livre s'applique d'abord à éclaircir les termes de la querelle.
On y envisage ensuite la poésie sous l'aspect d'un rapport pratique à soi : ce sont les usages possibles de la poésie dans nos vies qui sont examinés, ce qui peut en faire une forme spécifique d'exercice spirituel. La perspective d'ensemble est anthropologique : si véritablement nous voulons envisager la pratique poétique comme une "forme de vie", alors nous ne pouvons exclure la tradition lyrique du champ de nos investigations.