Les classiques de la littérature
Le coffre et le revenant. .

Par : Stendhal

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  • Nombre de pages38
  • PrésentationBroché
  • Poids0.078 kg
  • Dimensions17,0 cm × 22,0 cm × 0,3 cm
  • ISBN979-10-418-3937-7
  • EAN9791041839377
  • Date de parution04/10/2023
  • ÉditeurCulturea

Résumé

Par une belle matinée du mois de mai 182. , don Blas Bustos y Mosquera, suivi de douze cavaliers, entrait dans le village d'Alcolote, à une lieue de Grenade. A son approche, les paysans rentraient précipitamment dans leurs maisons et fermaient leurs portes. Les femmes regardaient avec terreur par un petit coin de leurs fenêtres ce terrible directeur de la police de Grenade. Le ciel a puni sa cruauté en mettant sur sa figure l'empreinte de son âme.
C'est un homme de six pieds de haut, noir, et d'une effrayante maigreur ; il n'est que directeur de la police, mais l'évêque de Grenade lui-même et le gouverneur tremblent devant lui. Durant cette guerre sublime contre Napoléon, qui, aux yeux de la postérité, placera les Espagnols du dix-neuvième siècle avant tous les autres peuples de l'Europe, et leur donnera le second rang après les Français, don Blas fut l'un des plus fameux chefs de guérillas.
Quand sa troupe n'avait pas tué au moins un Français dans la journée, il ne couchait pas dans un lit : c'était un voeu. Au retour de Ferdinand, on l'envoya aux galères de Ceuta, où il a passé huit années dans la plus horrible misère. On l'accusait d'avoir été capucin dans sa jeunesse, et d'avoir jeté le froc aux orties. Ensuite il rentra en grâce, on ne sait comment. Don Blas est célèbre maintenant par son silence ; jamais il ne parle.
Autrefois les sarcasmes qu'il adressait à ses prisonniers de guerre avant de les faire pendre lui avaient acquis une sorte de réputation d'esprit : on répétait ses plaisanteries dans toutes les armées espagnoles.
Par une belle matinée du mois de mai 182. , don Blas Bustos y Mosquera, suivi de douze cavaliers, entrait dans le village d'Alcolote, à une lieue de Grenade. A son approche, les paysans rentraient précipitamment dans leurs maisons et fermaient leurs portes. Les femmes regardaient avec terreur par un petit coin de leurs fenêtres ce terrible directeur de la police de Grenade. Le ciel a puni sa cruauté en mettant sur sa figure l'empreinte de son âme.
C'est un homme de six pieds de haut, noir, et d'une effrayante maigreur ; il n'est que directeur de la police, mais l'évêque de Grenade lui-même et le gouverneur tremblent devant lui. Durant cette guerre sublime contre Napoléon, qui, aux yeux de la postérité, placera les Espagnols du dix-neuvième siècle avant tous les autres peuples de l'Europe, et leur donnera le second rang après les Français, don Blas fut l'un des plus fameux chefs de guérillas.
Quand sa troupe n'avait pas tué au moins un Français dans la journée, il ne couchait pas dans un lit : c'était un voeu. Au retour de Ferdinand, on l'envoya aux galères de Ceuta, où il a passé huit années dans la plus horrible misère. On l'accusait d'avoir été capucin dans sa jeunesse, et d'avoir jeté le froc aux orties. Ensuite il rentra en grâce, on ne sait comment. Don Blas est célèbre maintenant par son silence ; jamais il ne parle.
Autrefois les sarcasmes qu'il adressait à ses prisonniers de guerre avant de les faire pendre lui avaient acquis une sorte de réputation d'esprit : on répétait ses plaisanteries dans toutes les armées espagnoles.
 Stendhal
Né Henri Beyle, Stendhal naquit à Grenoble en janvier 1783. Il est mort à Paris en mars 1842 à la suite d’une crise cardiaque. Cet écrivain est l’un des dignes représentants du roman français du XIXème siècle à l’instar de Victor Hugo, Honoré de Balzac ou Emile Zola. Après avoir perdu sa mère, Stendhal connaît une enfance difficile et étouffante auprès d’un père qu’il méprise. Il trouve alors du réconfort dans la littérature. Et son goût prononcé pour les œuvres littéraires va lui valoir la publication de nombreux ouvrages. Parmi ses romans, Le rouge et le noir est sans doute l’un de ses plus gros succès. C’est l’histoire de Julien Sorel, fils d’un pauvre scieur, qui rêve de gloire et de grandeur dans une France dirigée par les aristocrates. Parviendra-t-il à réaliser son rêve ? Le roman « La Chartreuse de Parme » est aussi à la base de sa célébrité. Dans cette œuvre, l’auteur nous plonge au cœur de Milan et de la France dominée par la trahison et les conquêtes.
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