Le ciel n'écrit rien

Par : Gilbert Bourson

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  • Nombre de pages156
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.124 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,8 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-38406-153-2
  • EAN9782384061532
  • Date de parution01/11/2022
  • CollectionLa diagonale de l'écrivain
  • ÉditeurEditions Douro

Résumé

"Le ciel n'écrit rien" est un titre qui m'est venu, tandis que je contemplais un nuage, qui bien sûr se formait sous mes doigts. J'ai souvent considéré les petites proses que j'écrivais alors comme de ces petits météores qui se dessinent dans le ciel et racontent des histoires que nous inventons nous-mêmes. Ces nuages ne sont que les pages sur lesquelles nous écrivons. Quant au ciel, c'est le clavier qui nous tombe sur la tête quand nous titille ce vice impuni d'écrire.
Tout est dans l'accointance avec le décousu d'un cumulo-nimbus. Les yeux dans le clavier des suites à donner à la démolition des murs de notre vue, ébouriffent leur cécité de ciment frais. Quelque-chose s'éclaire dans un noir corbeau pour élaguer le ciel et balafrer son vide hilare et son col blanc. Et ce fauteuil-pivot dans lequel est assis le voyeur de ces lignes est donc à cet instant le plus spatialement proche et donc le plus sérieux, car on voit décousu sa structure en gros plan et la bosse du vent dans ce linge précis qu'est tout d'abord le ciel et son agencement.
"Le ciel n'écrit rien" est un titre qui m'est venu, tandis que je contemplais un nuage, qui bien sûr se formait sous mes doigts. J'ai souvent considéré les petites proses que j'écrivais alors comme de ces petits météores qui se dessinent dans le ciel et racontent des histoires que nous inventons nous-mêmes. Ces nuages ne sont que les pages sur lesquelles nous écrivons. Quant au ciel, c'est le clavier qui nous tombe sur la tête quand nous titille ce vice impuni d'écrire.
Tout est dans l'accointance avec le décousu d'un cumulo-nimbus. Les yeux dans le clavier des suites à donner à la démolition des murs de notre vue, ébouriffent leur cécité de ciment frais. Quelque-chose s'éclaire dans un noir corbeau pour élaguer le ciel et balafrer son vide hilare et son col blanc. Et ce fauteuil-pivot dans lequel est assis le voyeur de ces lignes est donc à cet instant le plus spatialement proche et donc le plus sérieux, car on voit décousu sa structure en gros plan et la bosse du vent dans ce linge précis qu'est tout d'abord le ciel et son agencement.
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