La vie verticale
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- Nombre de pages296
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.307 kg
- Dimensions13,3 cm × 20,3 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-37177-461-2
- EAN9782371774612
- Date de parution05/10/2016
- ÉditeurPublie.net
Résumé
A huit ans, on a cru que j'avais un problème de surdité. Je faisais trop répéter les gens. A dix ans, on a cru que j'avais un problème de vessie. J'allais toujours aux toilettes avant de partir. Même si je venais d'y aller trois minutes avant. Si quelqu'un disait : "on y va", je devais y aller. A douze ans, on a pensé que j'aimais bien emmerder le monde. A quatorze ans, on a cru que je faisais des insomnies.
A seize ans, on a cru que j'avais un organisme capable de ne jamais grossir, même en mangeant des pizzas froides ou des tranches de pain à chaque repas que je me préparais seule. A dix-huit ans, on m'a félicitée de réussir aussi bien. A vingt ans, on a loué ma persévérance. A vingt-deux ans, on a dit qu'en fait j'étais juste têtue comme pas possible, que ça en devenait chiant à la fin. A vingt-quatre ans, j'ai cru moi-même que c'était juste de la volonté, de l'ambition, et un rapport constructif au stress.
A vingt-six ans, on a cru que j'étais addict au travail. A vingt-huit ans, je suis née presque adulte en lettres étrangères.
A seize ans, on a cru que j'avais un organisme capable de ne jamais grossir, même en mangeant des pizzas froides ou des tranches de pain à chaque repas que je me préparais seule. A dix-huit ans, on m'a félicitée de réussir aussi bien. A vingt ans, on a loué ma persévérance. A vingt-deux ans, on a dit qu'en fait j'étais juste têtue comme pas possible, que ça en devenait chiant à la fin. A vingt-quatre ans, j'ai cru moi-même que c'était juste de la volonté, de l'ambition, et un rapport constructif au stress.
A vingt-six ans, on a cru que j'étais addict au travail. A vingt-huit ans, je suis née presque adulte en lettres étrangères.
A huit ans, on a cru que j'avais un problème de surdité. Je faisais trop répéter les gens. A dix ans, on a cru que j'avais un problème de vessie. J'allais toujours aux toilettes avant de partir. Même si je venais d'y aller trois minutes avant. Si quelqu'un disait : "on y va", je devais y aller. A douze ans, on a pensé que j'aimais bien emmerder le monde. A quatorze ans, on a cru que je faisais des insomnies.
A seize ans, on a cru que j'avais un organisme capable de ne jamais grossir, même en mangeant des pizzas froides ou des tranches de pain à chaque repas que je me préparais seule. A dix-huit ans, on m'a félicitée de réussir aussi bien. A vingt ans, on a loué ma persévérance. A vingt-deux ans, on a dit qu'en fait j'étais juste têtue comme pas possible, que ça en devenait chiant à la fin. A vingt-quatre ans, j'ai cru moi-même que c'était juste de la volonté, de l'ambition, et un rapport constructif au stress.
A vingt-six ans, on a cru que j'étais addict au travail. A vingt-huit ans, je suis née presque adulte en lettres étrangères.
A seize ans, on a cru que j'avais un organisme capable de ne jamais grossir, même en mangeant des pizzas froides ou des tranches de pain à chaque repas que je me préparais seule. A dix-huit ans, on m'a félicitée de réussir aussi bien. A vingt ans, on a loué ma persévérance. A vingt-deux ans, on a dit qu'en fait j'étais juste têtue comme pas possible, que ça en devenait chiant à la fin. A vingt-quatre ans, j'ai cru moi-même que c'était juste de la volonté, de l'ambition, et un rapport constructif au stress.
A vingt-six ans, on a cru que j'étais addict au travail. A vingt-huit ans, je suis née presque adulte en lettres étrangères.