La pipe d'Orphée. Jean Cocteau et l'opium

Par : Emmanuelle Retaillaud-Bajac

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  • Nombre de pages231
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-01-235655-9
  • EAN9782012356559
  • Date de parution03/09/2003
  • ÉditeurHachette

Résumé

Cocteau a fumé de l'opium de la mort de Raymond Radiguet en janvier 1924 jusqu'à la cure " définitive " ordonnée par Jean Marais en décembre 1940. Seize années de souffrances et d'ivresses, de lunes de miel et de lunes de fiel, de déclarations d'amour et de menaces : de divorce. Seize années de labeur fécond, d'Opéra aux Enfants Terribles, d'Orphée au Sang d'un poète. La drogue n'est pas, chez Cocteau, une chose secrète, cachée, honteuse ; elle fait l'objet d'un livre en 1930 - Opium, Journal d'une désintoxication - et répand sa fumée par tous les interstices de l'œuvre. Le drogué, jadis accepté et même reçu dans les meilleures maisons, a désormais rejoint les délinquants et les malades mentaux. Emmanuelle Retaillaud-Bajac rend ici la parole à ce Cocteau opiomane et créateur, occulté par une société dont les rapports aux drogues sont aujourd'hui pour le moins dégradés.
Cocteau a fumé de l'opium de la mort de Raymond Radiguet en janvier 1924 jusqu'à la cure " définitive " ordonnée par Jean Marais en décembre 1940. Seize années de souffrances et d'ivresses, de lunes de miel et de lunes de fiel, de déclarations d'amour et de menaces : de divorce. Seize années de labeur fécond, d'Opéra aux Enfants Terribles, d'Orphée au Sang d'un poète. La drogue n'est pas, chez Cocteau, une chose secrète, cachée, honteuse ; elle fait l'objet d'un livre en 1930 - Opium, Journal d'une désintoxication - et répand sa fumée par tous les interstices de l'œuvre. Le drogué, jadis accepté et même reçu dans les meilleures maisons, a désormais rejoint les délinquants et les malades mentaux. Emmanuelle Retaillaud-Bajac rend ici la parole à ce Cocteau opiomane et créateur, occulté par une société dont les rapports aux drogues sont aujourd'hui pour le moins dégradés.