La nature prend sa revanche

La Nature. Tout le monde en parle mais personne ne la respecte. Nous les humains, faisons également partie de la nature. Tous, de l'humanoïde jusqu'au microbe. Cela forme un tout très homogène. Si ce tout est trop souvent perturbé, les petits effets peuvent devenir une véritable catastrophe. Beaucoup de gens regardent par exemple un arbre comme le plus grand végétal de la planète. Certains le regardent pour sa beauté, d'autres l'imaginent en belle table de salle à manger.
Mais l'arbre est intelligent et très utile mais aussi ... télépathe ! "Comment peut-il être télépathe ? ", me direz-vous. Vous le découvrirez en lisant dans le chapitre Mort d'un géant, ce qui était dit dans un article datant pourtant des années 50. Mais les arbres nous parlent également pour peu que nous soyons réceptifs comme la petite fille dans Le chêne pleureur, qui s'asseyait au pied de l'arbre pour écouter sa "musique".
En Australie, quand les fleurs des manguiers sont incroyablement nombreuses, les habitants savent que, deux ou trois mois plus tard, un cyclone va fondre sur eux. Cela signifie, que les arbres savent trois mois avant que nos satellites le détectent, qu'un cyclone s'apprête à ravager la région. Mais laissons pour finir quelques vers de poésie nous louer les beautés des paysages africains, très présents dans ce roman qui contient de nombreux éléments autobiographiques de la vie de l'auteur.
"Je ne pourrais d'ailleurs, sans une larme De vos rives vertes Abandonner la féerie Toutes terres m'étant désertes Les comparant dans ma rêverie Au paysage qui, sous mes yeux, S'étend majestueusement, Ou, sur un coin de ciel heureux"