En cours de chargement...
Ces dernières années, certaines maladies - cancers, asthme, allergies, affections neurodégénératives, atteintes immunitaires, etc. - connaissent une véritable explosion. Et les explications classiques (vieillissement de la population, facteurs génétiques...) sont loin de rendre compte de ce phénomène. En revanche, on soupçonne de plus en plus le rôle des substances toxiques et des sources d'agression physique (bruits, ondes ionisantes) qui envahissent notre environnement quotidien.
Cette inquiétude a conduit le député André Aschieri à proposer au Parlement, en 1998, la création d'une Agence de sécurité sanitaire afin d'évaluer les risques que nous font courir les facteurs environnementaux. Et c'est la même préoccupation qui a conduit le Premier ministre Lionel Jospin à lui commander un rapport sur la faisabilité d'une telle agence. Pour remplir sa mission, menée auprès des meilleurs spécialistes scientifiques, André Aschieri a dû ouvrir des dossiers brûlants et révéler des vérités qui dérangent...
Il retrace ici cette enquête explosive, sans jargon ni langue de bois. Il explique comment, en France, des produits chimiques et bien d'autres polluants tuent en silence ou provoquent de graves maladies ; et pourquoi tout cela reste une affaire privée, gérée par les industriels et leurs représentants. Il raconte également les rudes bagarres qu'il a dû mener dans les coulisses du pouvoir pour mener à bien sa mission et porter ses découvertes à la connaissance de tous.
Témoignage d'un esprit libre, ce livre appelle à une " deuxième révolution " de santé publique qui, après celle lancée par Pasteur contre les bactéries et les virus, s'attaquera aux contaminations chimiques et aux diverses agressions que nous subissons à la maison, dans la rue et au travail. Contre la " France toxique ", André Aschieri interpelle les décideurs politiques : si nous tardons encore à créer un vrai système de prévention des risques liés à l'environnement, nous devrons reconnaître désormais, devant les prochaines victimes, que nous sommes " responsables et coupables ".