La déraison poétique des philosophes
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- Nombre de pages306
- PrésentationBroché
- Poids0.32 kg
- Dimensions12,0 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-234-06384-6
- EAN9782234063846
- Date de parution15/09/2010
- CollectionL'Autre Pensée
- ÉditeurStock
Résumé
Lecteurs, ne me faites pas croire, ne vous laissez pas croire à vous-mêmes que philosophie et poésie vous plaisent à l'état pur. De l'une, vous retenez des formules que vous ne comprenez qu'à moitié, qui obscurcissent votre vision et inquiètent votre entendement. À l'autre, vous demandez des exhortations qui vous enseignent à vivre, des pensées colorées, des moralités habillées en émotions. Non, votre préférence va aux alliages. Aux états impurs. Aux lisières. Voici un livre qui campe sur ces confins. On y rencontre des philosophes (Platon, Descartes, Vico, Leopardi, Kant, Nietzsche, Heidegger, Badiou, Deguy...) au moment où ils s'essaient à lire la poésie. À écrire des poèmes aussi. Tentant de reconnaître ce qui leur parle à travers l'étrange voix, de la comprendre, de rêver avec elle. De la faire passer un peu dans leur intonation. Subrepticement. Ou au contraire, théâtralement, de la tenir à distance. Jouant en somme un rôle de composition, une partition hors de leur registre, une partie incertaine, risquée mais nécessaire. Cherchant inlassablement la raison dans cette étrange entreprise. La trouvant. La perdant.
Lecteurs, ne me faites pas croire, ne vous laissez pas croire à vous-mêmes que philosophie et poésie vous plaisent à l'état pur. De l'une, vous retenez des formules que vous ne comprenez qu'à moitié, qui obscurcissent votre vision et inquiètent votre entendement. À l'autre, vous demandez des exhortations qui vous enseignent à vivre, des pensées colorées, des moralités habillées en émotions. Non, votre préférence va aux alliages. Aux états impurs. Aux lisières. Voici un livre qui campe sur ces confins. On y rencontre des philosophes (Platon, Descartes, Vico, Leopardi, Kant, Nietzsche, Heidegger, Badiou, Deguy...) au moment où ils s'essaient à lire la poésie. À écrire des poèmes aussi. Tentant de reconnaître ce qui leur parle à travers l'étrange voix, de la comprendre, de rêver avec elle. De la faire passer un peu dans leur intonation. Subrepticement. Ou au contraire, théâtralement, de la tenir à distance. Jouant en somme un rôle de composition, une partition hors de leur registre, une partie incertaine, risquée mais nécessaire. Cherchant inlassablement la raison dans cette étrange entreprise. La trouvant. La perdant.