Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lecteurs, ne me faites pas croire, ne vous laissez pas croire à vous-mêmes que philosophie et poésie vous plaisent à l'état pur. De l'une, vous retenez...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
En librairie
Résumé
Lecteurs, ne me faites pas croire, ne vous laissez pas croire à vous-mêmes que philosophie et poésie vous plaisent à l'état pur. De l'une, vous retenez des formules que vous ne comprenez qu'à moitié, qui obscurcissent votre vision et inquiètent votre entendement. À l'autre, vous demandez des exhortations qui vous enseignent à vivre, des pensées colorées, des moralités habillées en émotions. Non, votre préférence va aux alliages. Aux états impurs. Aux lisières. Voici un livre qui campe sur ces confins. On y rencontre des philosophes (Platon, Descartes, Vico, Leopardi, Kant, Nietzsche, Heidegger, Badiou, Deguy...) au moment où ils s'essaient à lire la poésie. À écrire des poèmes aussi. Tentant de reconnaître ce qui leur parle à travers l'étrange voix, de la comprendre, de rêver avec elle. De la faire passer un peu dans leur intonation. Subrepticement. Ou au contraire, théâtralement, de la tenir à distance. Jouant en somme un rôle de composition, une partition hors de leur registre, une partie incertaine, risquée mais nécessaire. Cherchant inlassablement la raison dans cette étrange entreprise. La trouvant. La perdant.
Christian Doumer enseigne à l'université Paris VIII et au Collège international de philosophie. Il a publié des livres de poèmes, des essais sur la poésie et sur la musique, des fictions.