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Dans le désarroi actuel où la perte des anciens absolus plombe la philosophie des valeurs sous toutes ses formes, le seul point de départ solide des valeurs réelles doit être trouvé dans l'étude de leur genèse, à partir de l'enfance. L'auteur analyse les trois types de valeurs qui, selon lui, constituent le trépied du psychisme enfantin : les actes libres (surtout dans le jeu), les consignes formelles d'ordre, les attachements premiers (la Mère et le sourire).
Il montre comment, dans une inévitable dépendance mutuelle, s'organisent à partir de là les bases des valeurs particulières, privilèges de l'homme, que connaît plus tard l'adulte à travers les institutions sociales. Mais, se contentant de faire comprendre sur quels réseaux complexes et variables de ces valeurs primitives, et après ces premiers pas, se constituent les grandes conduites de la morale, de l'art, de la politique et du sport, il laisse le champ libre au déroulement de conséquences pratiques dont certaines sont, d'ailleurs, assez claires.
