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  • Nombre de pages410
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-234-06946-6
  • EAN9782234069466
  • Date de parution16/01/2013
  • CollectionLa Cosmopolite
  • ÉditeurStock
  • TraducteurDominique Vittoz

Résumé

"L'homme vertical est l'un des romans les plus importants écrits ces cinq dernières années en Italie" Alessandro Barrico. Après un scandale qui a détruit sa vie et sa carrière, Leonardo, écrivain et professeur à l'université, s'est retiré dans son village natal. Mais la barbarie s'est répandue dans tout le pays. L'armée est en déroute. Les gens ont peur et prennent les armes. Les lignes téléphoniques sont coupées, les banques à court d'argent et les pharmacies n'ont plus de médicaments.
La vague de violence atteint les collines paisibles où Leonardo mène sa vie tranquille, l'obligeant à faire face à un nouveau monde sans lois ni repères. La fuite en France ou en Suisse semble être la seule issue possible. C'est ainsi qu'un voyage périlleux commence et conduit le protagoniste au-delà des frontières de la haine, du mal et du courage.
"L'homme vertical est l'un des romans les plus importants écrits ces cinq dernières années en Italie" Alessandro Barrico. Après un scandale qui a détruit sa vie et sa carrière, Leonardo, écrivain et professeur à l'université, s'est retiré dans son village natal. Mais la barbarie s'est répandue dans tout le pays. L'armée est en déroute. Les gens ont peur et prennent les armes. Les lignes téléphoniques sont coupées, les banques à court d'argent et les pharmacies n'ont plus de médicaments.
La vague de violence atteint les collines paisibles où Leonardo mène sa vie tranquille, l'obligeant à faire face à un nouveau monde sans lois ni repères. La fuite en France ou en Suisse semble être la seule issue possible. C'est ainsi qu'un voyage périlleux commence et conduit le protagoniste au-delà des frontières de la haine, du mal et du courage.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
On the road again...
Cela commence tout en douceur dans l'horreur si j'ose dire. Davide Longo prend le temps de développer le contexte de l'histoire même si celui-ci reste bien vague et mystérieux. En cela, L’homme vertical diffère du roman de Cormac McCarthy auquel il est souvent comparé car il nous plonge dans une apocalypse en train de se faire – et non dans un enfer déjà installé. On en sait davantage aussi sur les caractères et la psychologie des personnages qui vont nous accompagner tout au long de l'histoire ; ces derniers ne sont pas sur la route dès le début du livre, loin s’en faut. Et puis subitement, au milieu du récit, le protagoniste principal, jusque là plutôt passif face aux événements, prend la parole et recouvre son individualité à travers un journal intime en s’exprimant à la première personne du singulier, ce qui est loin d’être anodin. A la suite de cet épisode, on sombre dans la barbarie la plus totale avec des descriptions de scènes vraiment horribles, où les êtres humains, livrés à eux-mêmes, deviennent de vraies bêtes pour survivre. Dans ce monde fou, le héros s’en sortira en retrouvant cette humanité que tous les autres autour de lui, à de rares exceptions près, semblent avoir perdue. Et à mon sens, cette humanité ne peut surgir qu’après le deuxième temps, c’est-à-dire après la prise de conscience du "moi" avec le support du "je". La structure est déjà connue dans d’autres textes mais elle est particulièrement bien amenée ici. Le sacrifice final de Léonardo pour retrouver la liberté et sauver les siens nous glace le sang et nous hante pendant longtemps. Le roman se tend progressivement en même temps que notre lecture, qui devient de plus en plus âpre mais de plus en plus prenante également. On apprécie également la note lumineuse apportée par l’épilogue qui nous donne un (léger) espoir – voilà une dernière distinction par rapport à La route qui se termine dans une désolation complète, sans vraiment d’échappatoire possible.
Cela commence tout en douceur dans l'horreur si j'ose dire. Davide Longo prend le temps de développer le contexte de l'histoire même si celui-ci reste bien vague et mystérieux. En cela, L’homme vertical diffère du roman de Cormac McCarthy auquel il est souvent comparé car il nous plonge dans une apocalypse en train de se faire – et non dans un enfer déjà installé. On en sait davantage aussi sur les caractères et la psychologie des personnages qui vont nous accompagner tout au long de l'histoire ; ces derniers ne sont pas sur la route dès le début du livre, loin s’en faut. Et puis subitement, au milieu du récit, le protagoniste principal, jusque là plutôt passif face aux événements, prend la parole et recouvre son individualité à travers un journal intime en s’exprimant à la première personne du singulier, ce qui est loin d’être anodin. A la suite de cet épisode, on sombre dans la barbarie la plus totale avec des descriptions de scènes vraiment horribles, où les êtres humains, livrés à eux-mêmes, deviennent de vraies bêtes pour survivre. Dans ce monde fou, le héros s’en sortira en retrouvant cette humanité que tous les autres autour de lui, à de rares exceptions près, semblent avoir perdue. Et à mon sens, cette humanité ne peut surgir qu’après le deuxième temps, c’est-à-dire après la prise de conscience du "moi" avec le support du "je". La structure est déjà connue dans d’autres textes mais elle est particulièrement bien amenée ici. Le sacrifice final de Léonardo pour retrouver la liberté et sauver les siens nous glace le sang et nous hante pendant longtemps. Le roman se tend progressivement en même temps que notre lecture, qui devient de plus en plus âpre mais de plus en plus prenante également. On apprécie également la note lumineuse apportée par l’épilogue qui nous donne un (léger) espoir – voilà une dernière distinction par rapport à La route qui se termine dans une désolation complète, sans vraiment d’échappatoire possible.
  • Terrifiant
  • David
  • italie
  • Lucia
  • Bouleversant
  • Richard
  • Leonardo
  • Alberto
  • Sebastiano
  • Bauschan
  • Circée

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 4 notes dont 2 avis lecteurs
5/5
Magistral !
Enorme coup de coeur ! Dans une ville dévastée, que l'on suppose en Italie, Léonardo se souvient de sa vie et de cette liaison avec une de ses élèves qui avait précipité sa déchéance professionnelle et causé son divorce. Il vit avec ses livres enferré dans la solitude au point de n'avoir pas pris conscience du chaos dans lequel le pays s'enfonce irrémédiablement. Il reviendra à la réalité, lorsque son ex épouse lui confie leur fille dont elle a la garde et un autre enfant, le temps pour elle de retrouver son nouvel époux. Peu à peu la situation se dégrade au point que la seule issue lui semble être la fuite en espérant atteindre la France ou la Suisse. S'ensuivra une incroyable odyssée où Léonardo traversera les épreuves pour sortir de l'enfer et tenter de protéger les personnes qui lui sont chères. Avec une écriture sensible et élégante, Davide Longo dresse le portrait d'une société ravagée par la violence, la corruption, l'intolérance mais qui cache toujours dans son passé le plus lointain les prémices d'un avenir différent. J'ai été littéralement happée par cette lecture angoissante, parfois insoutenable qui rappelle inévitablement : La route de McCarthy mais également le magnifique roman de Jacqueline Harpman : « moi qui n'est pas connu les hommes ».
Enorme coup de coeur ! Dans une ville dévastée, que l'on suppose en Italie, Léonardo se souvient de sa vie et de cette liaison avec une de ses élèves qui avait précipité sa déchéance professionnelle et causé son divorce. Il vit avec ses livres enferré dans la solitude au point de n'avoir pas pris conscience du chaos dans lequel le pays s'enfonce irrémédiablement. Il reviendra à la réalité, lorsque son ex épouse lui confie leur fille dont elle a la garde et un autre enfant, le temps pour elle de retrouver son nouvel époux. Peu à peu la situation se dégrade au point que la seule issue lui semble être la fuite en espérant atteindre la France ou la Suisse. S'ensuivra une incroyable odyssée où Léonardo traversera les épreuves pour sortir de l'enfer et tenter de protéger les personnes qui lui sont chères. Avec une écriture sensible et élégante, Davide Longo dresse le portrait d'une société ravagée par la violence, la corruption, l'intolérance mais qui cache toujours dans son passé le plus lointain les prémices d'un avenir différent. J'ai été littéralement happée par cette lecture angoissante, parfois insoutenable qui rappelle inévitablement : La route de McCarthy mais également le magnifique roman de Jacqueline Harpman : « moi qui n'est pas connu les hommes ».
Critique de Sophie, bibliothécaire
Exceptionnel de réalisme et de vérité humaine. Le personnage principal possède une humanité qui se révèle à lui au fur et à mesure de sa plongée dans le chaos d'une société en déroute. Roman capable à la fois d'une grande violence et d'un étonnant espoir...
Exceptionnel de réalisme et de vérité humaine. Le personnage principal possède une humanité qui se révèle à lui au fur et à mesure de sa plongée dans le chaos d'une société en déroute. Roman capable à la fois d'une grande violence et d'un étonnant espoir...
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