L'homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile
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- Nombre de pages201
- PrésentationBroché
- Poids0.29 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-213-66235-0
- EAN9782213662350
- Date de parution10/10/2012
- ÉditeurFayard
Résumé
La mécanisation de l'humain a marqué le début des temps modernes. L'extension des technologies dites intelligentes consacrera-t-elle son aspiration à la bêtise ? « Appuyez sur la touche étoile », répète le serveur vocal qui contraint son interlocuteur à faire la bête pour être servi. Si les machines prétendent nous simplifier la vie, elles réduisent aussi nos comportements à la logique de leur fonctionnement dépourvu d'ambiguïté, d'ironie ou d'émotions.
Parce qu'elle est insidieuse, la déshumanisation est redoutable. Jean-Michel Besnier dissèque ici sans ménagement « l'homme simplifié » que nous consentons à devenir, au gré des conceptions scientifiques et des innovations techniques. Étonnante, cette servitude volontaire appelle une révolte d'un nouveau style, que seule attiserait encore la littérature : celle de l'homme revendiquant sa complexité et son intériorité comme le signe de sa liberté.Philosophe, Jean-Michel Besnier est professeur à la Sorbonne et à Sciences Po.
Il collabore à la revue Hermès ainsi qu'au magazine Sciences et Avenir. Il a publié une douzaine d'essais, dont une Histoire de la philosophie moderne et contemporaine (Grasset, 1993 ; le Livre de poche, 1998) et Demain les posthumains (Fayard, 2010 ; Pluriel, 2012).
Parce qu'elle est insidieuse, la déshumanisation est redoutable. Jean-Michel Besnier dissèque ici sans ménagement « l'homme simplifié » que nous consentons à devenir, au gré des conceptions scientifiques et des innovations techniques. Étonnante, cette servitude volontaire appelle une révolte d'un nouveau style, que seule attiserait encore la littérature : celle de l'homme revendiquant sa complexité et son intériorité comme le signe de sa liberté.Philosophe, Jean-Michel Besnier est professeur à la Sorbonne et à Sciences Po.
Il collabore à la revue Hermès ainsi qu'au magazine Sciences et Avenir. Il a publié une douzaine d'essais, dont une Histoire de la philosophie moderne et contemporaine (Grasset, 1993 ; le Livre de poche, 1998) et Demain les posthumains (Fayard, 2010 ; Pluriel, 2012).
La mécanisation de l'humain a marqué le début des temps modernes. L'extension des technologies dites intelligentes consacrera-t-elle son aspiration à la bêtise ? « Appuyez sur la touche étoile », répète le serveur vocal qui contraint son interlocuteur à faire la bête pour être servi. Si les machines prétendent nous simplifier la vie, elles réduisent aussi nos comportements à la logique de leur fonctionnement dépourvu d'ambiguïté, d'ironie ou d'émotions.
Parce qu'elle est insidieuse, la déshumanisation est redoutable. Jean-Michel Besnier dissèque ici sans ménagement « l'homme simplifié » que nous consentons à devenir, au gré des conceptions scientifiques et des innovations techniques. Étonnante, cette servitude volontaire appelle une révolte d'un nouveau style, que seule attiserait encore la littérature : celle de l'homme revendiquant sa complexité et son intériorité comme le signe de sa liberté.Philosophe, Jean-Michel Besnier est professeur à la Sorbonne et à Sciences Po.
Il collabore à la revue Hermès ainsi qu'au magazine Sciences et Avenir. Il a publié une douzaine d'essais, dont une Histoire de la philosophie moderne et contemporaine (Grasset, 1993 ; le Livre de poche, 1998) et Demain les posthumains (Fayard, 2010 ; Pluriel, 2012).
Parce qu'elle est insidieuse, la déshumanisation est redoutable. Jean-Michel Besnier dissèque ici sans ménagement « l'homme simplifié » que nous consentons à devenir, au gré des conceptions scientifiques et des innovations techniques. Étonnante, cette servitude volontaire appelle une révolte d'un nouveau style, que seule attiserait encore la littérature : celle de l'homme revendiquant sa complexité et son intériorité comme le signe de sa liberté.Philosophe, Jean-Michel Besnier est professeur à la Sorbonne et à Sciences Po.
Il collabore à la revue Hermès ainsi qu'au magazine Sciences et Avenir. Il a publié une douzaine d'essais, dont une Histoire de la philosophie moderne et contemporaine (Grasset, 1993 ; le Livre de poche, 1998) et Demain les posthumains (Fayard, 2010 ; Pluriel, 2012).