L'être décomposé. Critique de l'ontologie du fini

Par : Jean-Michel Le Lannou

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages277
  • PrésentationBroché
  • Poids0.362 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7056-6852-5
  • EAN9782705668525
  • Date de parution01/02/2009
  • CollectionPhilosophie
  • ÉditeurHermann

Résumé

Sommes-nous obligés d'aimer le fini ? Sommes-nous condamnés à croire que l'appropriation serait notre véritable voie d'accès au réel ? Devons-nous considérer que "l'amour de la propriété" est devenu notre inéluctable destin ? Jusqu'à présent, seul l'amour du fini a déclaré "l'être" . On sait maintenant les conséquences désastreuses de la domination de l'amour du fini sur la pensée. Pour autant, rien n'en a rompu le règne.
L'amour du fini s'est déplacé et métamorphosé, mais, en ses multiples formes, il gouverne toujours la pensée. Est-il inéluctable que celle-ci accueille et réitère encore l'absurde croyance à la "nature" ? La puissance de cette fiction ne saurait s'imposer sans fin à nous. Qu'est la philosophie si ce n'est la décision d'exercer sans restriction l'activité de la pensée ? Par quoi se reconnaît-elle requise ? Par la production effective de son extension.
Mais cette aspiration bute d'abord sur la restriction que nous lui imposons : celle de notre appropriation du monde. A quoi la philosophie oeuvre-t-elle ? A l'abolition de l'entrave principielle et générale qu'est l'amour du fini. C'est à cette première destruction (avant celle de la "personnalité" puis de la "nature") que se consacre ce volume. La métaphysique, que l'on peut considérer comme le règne de l'amour du fini, asservit l'exercice de la pensée.
Cette dernière ne pourra recouvrer sa puissance qu'en s'en délivrant, notamment par un anti-humanisme radical.
Sommes-nous obligés d'aimer le fini ? Sommes-nous condamnés à croire que l'appropriation serait notre véritable voie d'accès au réel ? Devons-nous considérer que "l'amour de la propriété" est devenu notre inéluctable destin ? Jusqu'à présent, seul l'amour du fini a déclaré "l'être" . On sait maintenant les conséquences désastreuses de la domination de l'amour du fini sur la pensée. Pour autant, rien n'en a rompu le règne.
L'amour du fini s'est déplacé et métamorphosé, mais, en ses multiples formes, il gouverne toujours la pensée. Est-il inéluctable que celle-ci accueille et réitère encore l'absurde croyance à la "nature" ? La puissance de cette fiction ne saurait s'imposer sans fin à nous. Qu'est la philosophie si ce n'est la décision d'exercer sans restriction l'activité de la pensée ? Par quoi se reconnaît-elle requise ? Par la production effective de son extension.
Mais cette aspiration bute d'abord sur la restriction que nous lui imposons : celle de notre appropriation du monde. A quoi la philosophie oeuvre-t-elle ? A l'abolition de l'entrave principielle et générale qu'est l'amour du fini. C'est à cette première destruction (avant celle de la "personnalité" puis de la "nature") que se consacre ce volume. La métaphysique, que l'on peut considérer comme le règne de l'amour du fini, asservit l'exercice de la pensée.
Cette dernière ne pourra recouvrer sa puissance qu'en s'en délivrant, notamment par un anti-humanisme radical.
Ecrits et propos
Pierre Soulages
E-book
16,99 €
La puissance d'être
Jean-Michel Le Lannou
E-book
15,99 €
L'excès du représentatif
Jean-Michel Le Lannou
E-book
14,99 €
La purification plotinienne
Jean Trouillard
E-book
23,99 €
Philosophique 2003 : La volonté
Gaëlle Jeanmart, Denis Perrin, Louis Ucciani, Jean-Michel Le Lannou, Barbara Puthomme
12,20 €
Philosophique 2001 : La nature
Jean-Michel Le Lannou, Dominique Bourg, André Simha, Louis Ucciani, Stéphane Haber
12,20 €