L'ange sanglant

Par : Claude Merle
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  • Nombre de pages239
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.316 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-8224-0300-9
  • EAN9782822403009
  • Date de parution23/04/2014
  • ÉditeurEditions Toucan

Résumé

Hollande, XVIe siècle. Dans la petite ville d'Hertogenbosch, une jeune fille est découverte morte, assassinée de la pire manière. Le bailli chargé de l'enquête ne tarde pas à découvrir qu'il s'agit de Katje, la servante de Jacob Dagmar, chirurgien et alchimiste. D'autres meurtres sont commis par celui que l'on surnomme désormais l'Ange sanglant. Ses mises en scène macabres semblent tout droit sorties des tableaux de Jérôme Bosch, peintre réputé et célébrité locale, dont les oeuvres énigmatiques fascinent et interrogent.
Qui se cache derrière l'Ange sanglant, son imitateur démoniaque ? Jérôme Bosch lui-même ? L'un de ses ennemis envieux de son génie ? Ou bien encore Jacob Dagmar qui, en approchant de la vérité, va subir le vertige du mal ?
Hollande, XVIe siècle. Dans la petite ville d'Hertogenbosch, une jeune fille est découverte morte, assassinée de la pire manière. Le bailli chargé de l'enquête ne tarde pas à découvrir qu'il s'agit de Katje, la servante de Jacob Dagmar, chirurgien et alchimiste. D'autres meurtres sont commis par celui que l'on surnomme désormais l'Ange sanglant. Ses mises en scène macabres semblent tout droit sorties des tableaux de Jérôme Bosch, peintre réputé et célébrité locale, dont les oeuvres énigmatiques fascinent et interrogent.
Qui se cache derrière l'Ange sanglant, son imitateur démoniaque ? Jérôme Bosch lui-même ? L'un de ses ennemis envieux de son génie ? Ou bien encore Jacob Dagmar qui, en approchant de la vérité, va subir le vertige du mal ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Hollande, policier
Un roman noir qui nous entraîne dans la Hollande du XVIe siècle, à la découverte du célèbre peintre Jérôme Bosch (dont ce n'était pas le vrai nom). Les meurtres s'enchaînent rapidement en début de roman, tous avec des mises en scène macabres. Difficile, dans ces conditions, de trouver le coupable, même si le chirurgien et alchimiste est plutôt perspicace. Même si le personnage du coupable aurait pu être plus fouillé, j'ai passé un agréable moment au milieu des couleurs du peintre et des potions du médecin. L'image que je retiendrai : Celle du peintre Jérôme Bosch se frottant les yeux à cause de ses migraines.
Un roman noir qui nous entraîne dans la Hollande du XVIe siècle, à la découverte du célèbre peintre Jérôme Bosch (dont ce n'était pas le vrai nom). Les meurtres s'enchaînent rapidement en début de roman, tous avec des mises en scène macabres. Difficile, dans ces conditions, de trouver le coupable, même si le chirurgien et alchimiste est plutôt perspicace. Même si le personnage du coupable aurait pu être plus fouillé, j'ai passé un agréable moment au milieu des couleurs du peintre et des potions du médecin. L'image que je retiendrai : Celle du peintre Jérôme Bosch se frottant les yeux à cause de ses migraines.
  • Terrifiant
Jérôme Bosch et le "copicat"
Claude Merle a écrit une histoire qui se déroule au XVI° siècle, dans le village de s’Hertogenbosch, où un « ange sanglant » assassine des habitants du village coupables a priori à ses yeux d’enfreindre les péchés capitaux. Non content de les torturer, il met ses crimes en scènes de façon macabre selon les schémas esthétiques des œuvres du peintre Jérôme Bosch qui va se trouver mêler à l’enquête au même titre que Jacob Dagmar, médecin et un peu alchimiste sur les bords et le bailli du village, sorte de commissaire de l’époque. Dans un premier souffle, que Claude Merle soit remercié de ne pas avoir tenté d’écrire un livre à la façon du XVI° siècle ou, pire encore comme on le trouve souvent, un livre façon XXI° siècle et truffé de termes du XVI° siècle… La lecture de ce livre n’en est que plus agréable car elle n’est pas inutilement alourdie par des tournures désuètes, des suites de mots qui nécessitent de se reporter aux notes (exercice que je trouve toujours personnellement fastidieux) ou à une encyclopédie : à vouloir trop en faire, on finit par être pédant et lasser le lectorat. Après avoir repris mon souffle, que Claude Merle soit également remercié de ne pas recourir aux retournements de situation incessants, aux concours de circonstances habituels. On peut faire du thriller sans abuser du hasard. On pourra toujours dire que le fait de faire avancer l’intrigue par la seule volonté du meurtrier, entendez par là que c’est plus lui qui divulgue ce qu’il souhaite donner à voir que le bon docteur Dagmar qui devine le fin mot de l’histoire, n’est qu’un habillage, il n’en reste pas moins que tout n’est pas affaire de hasards et de quiproquos, loin s’en faut. Je ne vous dirai rien des motifs qui poussent le meurtrier à perpétrer ses tortures et assassinats. A part qu’ils sont finalement fort simples même si l’on n’en devine que des contours bien flous tant Claude Merle parvient à garder un voile de mystère sur ce qui représente l’enjeu de l’œuvre réalisée par le criminel. On en revient fatalement toujours à ce qui fait le côté obscur de la nature humaine : frustration, désir de vengeance, haine… Enfin, Claude Merle ne noie pas son lecteur sous des monceaux de digressions inutiles. Celles qu’il nous livre ont toutes un rôle à jouer, quelque chose à nous apprendre sur l’affaire qui occupe le bailli, le médecin et le peintre. La présence d’Alicia, jeune muette et servante auprès du peintre avec lequel elle a une liaison, l’intervention des roms (et déjà la même haine que celle que l’on rencontre près de 600 ans plus tard) ou les quelques éléments d’analyse de l’œuvre de Jérôme Bosch (attention, ce livre ne se veut en aucune manière une exégèse de l’œuvre du peintre…) ne sont pas gratuites. Claude Merle n’en fait pas non plus trop et la limitation à 240 pages de cette histoire lui permet de se concentrer sur son objectif à savoir distraire et donner entière satisfaction au lecteur amateur de thriller : un très bon moment de lecture, captivant ce qu’il faut pour avoir envie de connaître la suite, mystérieux à souhait pour entretenir le suspense jusqu’au bout, une morale qui n’est pas étincelante comme un linceul virginal où le bien et la mal s’épousent dans des noces peu catholiques, une vraie et lente montée de la tension… De bons ingrédients pour une bonne recette et un bon produit fini en termes de thriller !
Claude Merle a écrit une histoire qui se déroule au XVI° siècle, dans le village de s’Hertogenbosch, où un « ange sanglant » assassine des habitants du village coupables a priori à ses yeux d’enfreindre les péchés capitaux. Non content de les torturer, il met ses crimes en scènes de façon macabre selon les schémas esthétiques des œuvres du peintre Jérôme Bosch qui va se trouver mêler à l’enquête au même titre que Jacob Dagmar, médecin et un peu alchimiste sur les bords et le bailli du village, sorte de commissaire de l’époque. Dans un premier souffle, que Claude Merle soit remercié de ne pas avoir tenté d’écrire un livre à la façon du XVI° siècle ou, pire encore comme on le trouve souvent, un livre façon XXI° siècle et truffé de termes du XVI° siècle… La lecture de ce livre n’en est que plus agréable car elle n’est pas inutilement alourdie par des tournures désuètes, des suites de mots qui nécessitent de se reporter aux notes (exercice que je trouve toujours personnellement fastidieux) ou à une encyclopédie : à vouloir trop en faire, on finit par être pédant et lasser le lectorat. Après avoir repris mon souffle, que Claude Merle soit également remercié de ne pas recourir aux retournements de situation incessants, aux concours de circonstances habituels. On peut faire du thriller sans abuser du hasard. On pourra toujours dire que le fait de faire avancer l’intrigue par la seule volonté du meurtrier, entendez par là que c’est plus lui qui divulgue ce qu’il souhaite donner à voir que le bon docteur Dagmar qui devine le fin mot de l’histoire, n’est qu’un habillage, il n’en reste pas moins que tout n’est pas affaire de hasards et de quiproquos, loin s’en faut. Je ne vous dirai rien des motifs qui poussent le meurtrier à perpétrer ses tortures et assassinats. A part qu’ils sont finalement fort simples même si l’on n’en devine que des contours bien flous tant Claude Merle parvient à garder un voile de mystère sur ce qui représente l’enjeu de l’œuvre réalisée par le criminel. On en revient fatalement toujours à ce qui fait le côté obscur de la nature humaine : frustration, désir de vengeance, haine… Enfin, Claude Merle ne noie pas son lecteur sous des monceaux de digressions inutiles. Celles qu’il nous livre ont toutes un rôle à jouer, quelque chose à nous apprendre sur l’affaire qui occupe le bailli, le médecin et le peintre. La présence d’Alicia, jeune muette et servante auprès du peintre avec lequel elle a une liaison, l’intervention des roms (et déjà la même haine que celle que l’on rencontre près de 600 ans plus tard) ou les quelques éléments d’analyse de l’œuvre de Jérôme Bosch (attention, ce livre ne se veut en aucune manière une exégèse de l’œuvre du peintre…) ne sont pas gratuites. Claude Merle n’en fait pas non plus trop et la limitation à 240 pages de cette histoire lui permet de se concentrer sur son objectif à savoir distraire et donner entière satisfaction au lecteur amateur de thriller : un très bon moment de lecture, captivant ce qu’il faut pour avoir envie de connaître la suite, mystérieux à souhait pour entretenir le suspense jusqu’au bout, une morale qui n’est pas étincelante comme un linceul virginal où le bien et la mal s’épousent dans des noces peu catholiques, une vraie et lente montée de la tension… De bons ingrédients pour une bonne recette et un bon produit fini en termes de thriller !
  • Passionnant
  • XVIe siècle
  • Hertogenbosch
  • Jérôme Bosch
  • Jacob Dagmar
L'ange sanglant
lundi 14 avril 2014 L'ange sanglant L'ange sanglant de Claude Merle aux éditions MA Editions Nous sommes en Hollande, à Hertogenbosch au XVIème siècle. Une jeune femme vient d'être retrouvée sauvagement assassinée. Pieter Van Ringen, le bailli de la ville, est chargé de l'enquête. C'est un ancien soldat qui a vécu de nombreuses campagnes . Très vite Jacob Dagmar, médecin et alchimiste et accusé de sorcellerie par une partie de la population est soupçonné du meurtre de sa servante. Son prestige en haut lieu le met à l'abri d'une arrestation immédiate. Les meurtres se multiplient dans la région. Tous marqués par la même sauvagerie et un souci certain de la mise en scène. Jacob, le médecin alchimiste vont coopérer pour essayer de mettre un terme à la macabre série. Les qualités scientifiques, la grande culture et le constant questionnement de Jacob sur la nature humaine vont être d'une grande aide pour le bailli qui est vite dépassé par les événements. "Comprendre les hommes, le fonctionnement de leur corps, le mécanisme de leur pensée, l'influence de leurs croyances ou de leurs superstitions , il avait consacré sa vie à ce labeur sans vraiment y parvenir. Les êtres vivants étaient complexes, imprévisibles, contradictoires, victimes et bourreaux, saints et démons, intelligents et bornés, faibles et fort suivant les saisons." Le médecin remarque que tous ses crimes ont en commun leur proximité avec l'ambiance des tableaux de Jérôme Bosch. Le maître lui-même va participer à l'enquête. Dans ce thriller historique, Claude Merle nous plonge avec succès dans l'univers de Jérôme Bosch. Ses descriptions détaillées des scènes de crime, de l'ambiance régnant dans le pays, sont d'une précision picturale qui n'ont rien à envier à l'art du maître flamand. Ce roman qu'on ne peut lâcher une fois commencé est une réussite.
lundi 14 avril 2014 L'ange sanglant L'ange sanglant de Claude Merle aux éditions MA Editions Nous sommes en Hollande, à Hertogenbosch au XVIème siècle. Une jeune femme vient d'être retrouvée sauvagement assassinée. Pieter Van Ringen, le bailli de la ville, est chargé de l'enquête. C'est un ancien soldat qui a vécu de nombreuses campagnes . Très vite Jacob Dagmar, médecin et alchimiste et accusé de sorcellerie par une partie de la population est soupçonné du meurtre de sa servante. Son prestige en haut lieu le met à l'abri d'une arrestation immédiate. Les meurtres se multiplient dans la région. Tous marqués par la même sauvagerie et un souci certain de la mise en scène. Jacob, le médecin alchimiste vont coopérer pour essayer de mettre un terme à la macabre série. Les qualités scientifiques, la grande culture et le constant questionnement de Jacob sur la nature humaine vont être d'une grande aide pour le bailli qui est vite dépassé par les événements. "Comprendre les hommes, le fonctionnement de leur corps, le mécanisme de leur pensée, l'influence de leurs croyances ou de leurs superstitions , il avait consacré sa vie à ce labeur sans vraiment y parvenir. Les êtres vivants étaient complexes, imprévisibles, contradictoires, victimes et bourreaux, saints et démons, intelligents et bornés, faibles et fort suivant les saisons." Le médecin remarque que tous ses crimes ont en commun leur proximité avec l'ambiance des tableaux de Jérôme Bosch. Le maître lui-même va participer à l'enquête. Dans ce thriller historique, Claude Merle nous plonge avec succès dans l'univers de Jérôme Bosch. Ses descriptions détaillées des scènes de crime, de l'ambiance régnant dans le pays, sont d'une précision picturale qui n'ont rien à envier à l'art du maître flamand. Ce roman qu'on ne peut lâcher une fois commencé est une réussite.
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