Agrégé d'histoire et docteur ès lettres, Jean Tulard est professeur à l'université de Paris-Sorbonne et membre de l'Institut. Il est le maître incontesté des études napoléoniennes françaises.
Joseph Fouché
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- Nombre de pages496
- PrésentationRelié
- Poids0.62 kg
- Dimensions14,5 cm × 22,2 cm × 2,9 cm
- ISBN2-213-59991-2
- EAN9782213599915
- Date de parution07/01/1998
- ÉditeurFayard
Résumé
Joseph Fouché (1759-1820) fascine toujours aujourd'hui parce qu'il fut un acteur de premier plan durant plus de vingt années d'une densité exceptionnelle (ses deux grands rivaux ne s'appelèrent-ils pas Robespierre et Napoléon ?) et qu'il fut l'inventeur de la police politique.
Il n'eut pas son pareil pour " vouloir être de tout ", comme le déclara un jour l'Empereur, pour occuper le devant de la scène à tout prix (" l'intrigue [lui] était aussi nécessaire que la nourriture ").
Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il se singularisa durant la Terreur par un comportement particulièrement sanguinaire comme représentant en mission à Nevers et à Lyon ; il fut ensuite l'un des inspirateurs du complot contre Robespierre le 9 Thermidor ; le 13 vendémiaire, il prodigua ses conseils à Barras mais l'abandonna le 18 brumaire. Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait à démêler les fils des intrigues jacobines ou royalistes.
Disgracié à deux reprises pour avoir manifesté une fidélité à éclipse au régime et au souverain, il intrigua un peu plus tard auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu'elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII lui, le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions. Ce parcours plus tortueux encore - s'il est possible - que celui de Talleyrand, a passionné des auteurs aussi divers que Balzac, Zweig et, récemment, Jean-Claude Brisville.
N'était-il naturel qu'il retînt l'attention de notre meilleur historien de l'Empire, Jean Tulard ?
Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il se singularisa durant la Terreur par un comportement particulièrement sanguinaire comme représentant en mission à Nevers et à Lyon ; il fut ensuite l'un des inspirateurs du complot contre Robespierre le 9 Thermidor ; le 13 vendémiaire, il prodigua ses conseils à Barras mais l'abandonna le 18 brumaire. Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait à démêler les fils des intrigues jacobines ou royalistes.
Disgracié à deux reprises pour avoir manifesté une fidélité à éclipse au régime et au souverain, il intrigua un peu plus tard auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu'elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII lui, le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions. Ce parcours plus tortueux encore - s'il est possible - que celui de Talleyrand, a passionné des auteurs aussi divers que Balzac, Zweig et, récemment, Jean-Claude Brisville.
N'était-il naturel qu'il retînt l'attention de notre meilleur historien de l'Empire, Jean Tulard ?
Joseph Fouché (1759-1820) fascine toujours aujourd'hui parce qu'il fut un acteur de premier plan durant plus de vingt années d'une densité exceptionnelle (ses deux grands rivaux ne s'appelèrent-ils pas Robespierre et Napoléon ?) et qu'il fut l'inventeur de la police politique.
Il n'eut pas son pareil pour " vouloir être de tout ", comme le déclara un jour l'Empereur, pour occuper le devant de la scène à tout prix (" l'intrigue [lui] était aussi nécessaire que la nourriture ").
Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il se singularisa durant la Terreur par un comportement particulièrement sanguinaire comme représentant en mission à Nevers et à Lyon ; il fut ensuite l'un des inspirateurs du complot contre Robespierre le 9 Thermidor ; le 13 vendémiaire, il prodigua ses conseils à Barras mais l'abandonna le 18 brumaire. Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait à démêler les fils des intrigues jacobines ou royalistes.
Disgracié à deux reprises pour avoir manifesté une fidélité à éclipse au régime et au souverain, il intrigua un peu plus tard auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu'elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII lui, le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions. Ce parcours plus tortueux encore - s'il est possible - que celui de Talleyrand, a passionné des auteurs aussi divers que Balzac, Zweig et, récemment, Jean-Claude Brisville.
N'était-il naturel qu'il retînt l'attention de notre meilleur historien de l'Empire, Jean Tulard ?
Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il se singularisa durant la Terreur par un comportement particulièrement sanguinaire comme représentant en mission à Nevers et à Lyon ; il fut ensuite l'un des inspirateurs du complot contre Robespierre le 9 Thermidor ; le 13 vendémiaire, il prodigua ses conseils à Barras mais l'abandonna le 18 brumaire. Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait à démêler les fils des intrigues jacobines ou royalistes.
Disgracié à deux reprises pour avoir manifesté une fidélité à éclipse au régime et au souverain, il intrigua un peu plus tard auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu'elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII lui, le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions. Ce parcours plus tortueux encore - s'il est possible - que celui de Talleyrand, a passionné des auteurs aussi divers que Balzac, Zweig et, récemment, Jean-Claude Brisville.
N'était-il naturel qu'il retînt l'attention de notre meilleur historien de l'Empire, Jean Tulard ?