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L'infection par le VIH contraint le malade à des traitements antirétroviraux lourds (c'est à dire, avec des effets secondaires négatifs et handicapants) qui sont prescrits à vie, puisque le virus ne peut pas être éradiqué. Les différentes souches du virus et les spécificités de chaque patient conduisent parfois à interrompre ou à modifier le traitement après quelques semaines d'observation. Ce travail s'inscrit dans une thématique pluridisciplinaire et son objectif est d'étudier la modélisation mathématique de l'évolution de l'infection VIH/SIDA pour l'analyse de l'excitabilité, l'apparition, et l'émergence des blips de la charge virale lors du traitement des patients par la méthode HAART (Higly Active Antirétroviral Thérapie ou Traitement Antirétroviral Hautement Actif).
Notre approche consiste à modéliser la dynamique de l'infection ; essentiellement la dynamique de la charge virale, du taux des cellules CD4 et de CD8 dans le but de prédire son évolution. Cette modélisation met en jeu plusieurs paramètres. Nous montrons que sous des conditions adéquates des paramètres, ce système d'interactions peut être excitable et générer des blips de la charge virale.