Histoire de l'éducation nationale de 1789 à nos jours : de la vocation à la fonctionnarisation

Par : Sandrine Bathilde, Jean-Marie Tramier

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  • Nombre de pages266
  • PrésentationBroché
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7298-2414-3
  • EAN9782729824143
  • Date de parution15/03/2007
  • ÉditeurEllipses
  • Directeur de publicationAymeric Chauprade

Résumé

L'analyse historique du système éducatif français depuis la Révolution fait apparaître une étonnante stabilité, alors même qu'une sorte de rénovation permanente n'a cessé de donner l'illusion du changement. L'organisation des études et du cursus scolaire, largement inspirée par les collèges de l'Ancien Régime, n'a pratiquement pas évolué depuis la fin du XVIIIe siècle. En fondant un système centralisé dans le cadre d'un monopole d'État qui constitue aujourd'hui encore la colonne vertébrale de l'" Éducation nationale " française, Napoléon Ier a contribué à figer l'institution. Les enseignants sont passés lentement de la vocation à la fonctionnarisation, mais demeurent les serviteurs dévoués de l'État - comme leurs prédécesseurs congréganistes l'étaient de l'Église - dans la mission désormais laïque que leur a assignée la République enseignante de Jules Ferry. L'évolution des programmes et les avancées pédagogiques sont ainsi venues régulièrement s'échouer sur le monolithe d'un " nationalisme éducatif " ayant, dès ses origines, confondu égalité et uniformité. Eux-mêmes enseignants et forts de leur expérience de chef d'établissement, les auteurs nous offrent ici la première histoire critique approfondie de l'Éducation nationale depuis 1789, éclairant ainsi les sources de la crise actuelle du système éducatif français.
L'analyse historique du système éducatif français depuis la Révolution fait apparaître une étonnante stabilité, alors même qu'une sorte de rénovation permanente n'a cessé de donner l'illusion du changement. L'organisation des études et du cursus scolaire, largement inspirée par les collèges de l'Ancien Régime, n'a pratiquement pas évolué depuis la fin du XVIIIe siècle. En fondant un système centralisé dans le cadre d'un monopole d'État qui constitue aujourd'hui encore la colonne vertébrale de l'" Éducation nationale " française, Napoléon Ier a contribué à figer l'institution. Les enseignants sont passés lentement de la vocation à la fonctionnarisation, mais demeurent les serviteurs dévoués de l'État - comme leurs prédécesseurs congréganistes l'étaient de l'Église - dans la mission désormais laïque que leur a assignée la République enseignante de Jules Ferry. L'évolution des programmes et les avancées pédagogiques sont ainsi venues régulièrement s'échouer sur le monolithe d'un " nationalisme éducatif " ayant, dès ses origines, confondu égalité et uniformité. Eux-mêmes enseignants et forts de leur expérience de chef d'établissement, les auteurs nous offrent ici la première histoire critique approfondie de l'Éducation nationale depuis 1789, éclairant ainsi les sources de la crise actuelle du système éducatif français.