Hérodote N° 126, 3e trimestre
Géopolitique de la langue française

Par : Béatrice Giblin, Xavier North, Yves Lacoste, Samir Marzouki

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  • Nombre de pages188
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions17,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7071-5275-6
  • EAN9782707152756
  • Date de parution27/09/2007
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Ce numéro est le résultat d'un colloque international que l'Institut français de géopolitique a organisé en novembre 2006 à l'occasion du centenaire de la naissance de Léopold Sedar Senghor, qui fut un des précurseurs, avec Aimé Césaire, de l'appropriation de la langue française perçue comme un outil intellectuel propice au développement de son peuple. Ce fut une volonté explicite d'assimiler la liberté et la force offertes par une grande langue pour ne pas être assimilé par la société d'origine de cette langue, la France.
La mise en place des institutions de la francophonie a d'ailleurs été impulsée à partir de ces pays, pour lesquels la langue française représentait une ouverture de soi vers le monde et du monde vers soi. Pourtant, alors même que se consolide l'édifice de la francophonie, on peut se demander si le français représente toujours une ouverture vers le monde, et quel type d'ouverture, du fait de l'expansion de l'influence culturelle et économique de la société américaine.
L'usage actuel de la langue française dans de nombreux pays, contre parfois la volonté de leurs dirigeants, comme en Algérie, a des résonances politiques et culturelles qui sont à explorer pour mieux comprendre non seulement les rapports de la langue française au monde, mais aussi, ou surtout, l'inscription de ces sociétés francophones dans l'universalité contemporaine.
Ce numéro est le résultat d'un colloque international que l'Institut français de géopolitique a organisé en novembre 2006 à l'occasion du centenaire de la naissance de Léopold Sedar Senghor, qui fut un des précurseurs, avec Aimé Césaire, de l'appropriation de la langue française perçue comme un outil intellectuel propice au développement de son peuple. Ce fut une volonté explicite d'assimiler la liberté et la force offertes par une grande langue pour ne pas être assimilé par la société d'origine de cette langue, la France.
La mise en place des institutions de la francophonie a d'ailleurs été impulsée à partir de ces pays, pour lesquels la langue française représentait une ouverture de soi vers le monde et du monde vers soi. Pourtant, alors même que se consolide l'édifice de la francophonie, on peut se demander si le français représente toujours une ouverture vers le monde, et quel type d'ouverture, du fait de l'expansion de l'influence culturelle et économique de la société américaine.
L'usage actuel de la langue française dans de nombreux pays, contre parfois la volonté de leurs dirigeants, comme en Algérie, a des résonances politiques et culturelles qui sont à explorer pour mieux comprendre non seulement les rapports de la langue française au monde, mais aussi, ou surtout, l'inscription de ces sociétés francophones dans l'universalité contemporaine.
L'extrême droite en Europe
Béatrice Giblin
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