ECRIRE SON CHEMIN
Herbes nomades

Par : Renee Malaud

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages356
  • PrésentationBroché
  • Poids0.432 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-9568127-3-9
  • EAN9782956812739
  • Date de parution19/09/2025
  • ÉditeurPETITE BARQUE
  • EditeurLa petite barque Éditions

Résumé

Dans l'ombre où dorment les pierres se cachent des soupirs de bêtes, Des ritournelles de grillons. Elle arpente les noeuds, les pays, Les coins d'herbe couchée, Errante à l'aube sur des chemins noircis. Une nuit, elle fait un songe où elle s'écrie : "Il faut dire son nom, dire qui on est". Alors elle déplace, elle soulève les malles, enfance trouée, tendresses manquées. Emmêlement de mots, quelque chose comme la nuit.
De tous côtés, murmures et chuchotements, Eclats d'âme éparpillés dans l'herbe haute, Près de la maison, la corde à linge plie sous les mensonges mouillés, Puis le linge sèche sur l'herbe du pré ; le soleil brûle, décape, efface. Dans la craquelure des années, un espace se fait. Dans l'usure du tissu, elle reprise, elle ravaude. Remaille dans l'étoffe trouée. Remet des fils entre les noms. Cicatrices belles et solides, elle peut les exhiber.
Elle tire l'aiguillée de laine, et les griffures deviennent dentelles de lin. Elle brode sans faire de noeuds des arbres verts et bleus. Une forêt d'elfes et de lutins. Dans l'espace des fils, elle écrit son histoire... A petits pas, A petits points serrés...
Dans l'ombre où dorment les pierres se cachent des soupirs de bêtes, Des ritournelles de grillons. Elle arpente les noeuds, les pays, Les coins d'herbe couchée, Errante à l'aube sur des chemins noircis. Une nuit, elle fait un songe où elle s'écrie : "Il faut dire son nom, dire qui on est". Alors elle déplace, elle soulève les malles, enfance trouée, tendresses manquées. Emmêlement de mots, quelque chose comme la nuit.
De tous côtés, murmures et chuchotements, Eclats d'âme éparpillés dans l'herbe haute, Près de la maison, la corde à linge plie sous les mensonges mouillés, Puis le linge sèche sur l'herbe du pré ; le soleil brûle, décape, efface. Dans la craquelure des années, un espace se fait. Dans l'usure du tissu, elle reprise, elle ravaude. Remaille dans l'étoffe trouée. Remet des fils entre les noms. Cicatrices belles et solides, elle peut les exhiber.
Elle tire l'aiguillée de laine, et les griffures deviennent dentelles de lin. Elle brode sans faire de noeuds des arbres verts et bleus. Une forêt d'elfes et de lutins. Dans l'espace des fils, elle écrit son histoire... A petits pas, A petits points serrés...