Froides fleurs d'avril

Par : Ismaïl Kadaré

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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-213-60642-0
  • EAN9782213606422
  • Date de parution20/09/2000
  • ÉditeurFayard

Résumé

Une petite ville du nord de l'Albanie à l'aube de l'an 2000. Dix ans après la chute du communisme, les gens sont encore traumatisés. Malgré tout, la vie va de l'avant, comme elle l'a toujours fait. Même dans le hold-up perpétré contre une banque, tout un chacun voit un signe de modernité, d'occidentalisation de la société. Quant au terrible Kanun, le Coutumier immémorial, il essaie de refaire surface au bout d'un demi-siècle d'hibernation, comme toutes choses interdites sous le communisme.
D'autres épisodes singuliers surviennent. On se reprend à évoquer des événements énigmatiques advenus deux ans, deux siècles, deux millénaires auparavant : ainsi, les noces d'une fille et d'un serpent ne font pas simplement figure de légende, mais apparaissent comme un fait divers cyclique qui se répète de loin en loin et en vient à paraître aussi éminemment moderne. A la périphérie de la ville, en un lieu pratiquement désert, des gens cherchent une galerie par où se faufiler à l'intérieur d'un bunker réputé abriter les Archives secrètes.
Ils sont en quête des traces des crimes qu'ils ont commis, voire de ceux qu'ils auraient pu commettre. Le bruit court qu'on aurait repéré dans les parages les spectres d'Enver Hodja, de Brejnev, d'Ulbricht, de Thorez, voire d'Œdipe-Roi... Simple, passionnée, sensuelle, une histoire d'amour entre un peintre et une jeune fille se déroule dans ce cadre et sur cette trame, contrastant comme le jour et la nuit avec les ombres du passé.
Rédigé dans la période récente entre Paris et Tirana, ce roman appartient à la plus pure veine classique de Kadaré, avec son riche et grave trésor de traditions locales et de schémas narratifs universels. Une fiction amoureuse sur fond d'un " printemps albanais " encore trop frisquet pour ne pas laisser craindre un regel et ses ravages sur les frêles efflorescences de la liberté recouvrée. Un chef-d'œuvre à l'égal d'Avril brisé ou du Palais des rêves.
Une petite ville du nord de l'Albanie à l'aube de l'an 2000. Dix ans après la chute du communisme, les gens sont encore traumatisés. Malgré tout, la vie va de l'avant, comme elle l'a toujours fait. Même dans le hold-up perpétré contre une banque, tout un chacun voit un signe de modernité, d'occidentalisation de la société. Quant au terrible Kanun, le Coutumier immémorial, il essaie de refaire surface au bout d'un demi-siècle d'hibernation, comme toutes choses interdites sous le communisme.
D'autres épisodes singuliers surviennent. On se reprend à évoquer des événements énigmatiques advenus deux ans, deux siècles, deux millénaires auparavant : ainsi, les noces d'une fille et d'un serpent ne font pas simplement figure de légende, mais apparaissent comme un fait divers cyclique qui se répète de loin en loin et en vient à paraître aussi éminemment moderne. A la périphérie de la ville, en un lieu pratiquement désert, des gens cherchent une galerie par où se faufiler à l'intérieur d'un bunker réputé abriter les Archives secrètes.
Ils sont en quête des traces des crimes qu'ils ont commis, voire de ceux qu'ils auraient pu commettre. Le bruit court qu'on aurait repéré dans les parages les spectres d'Enver Hodja, de Brejnev, d'Ulbricht, de Thorez, voire d'Œdipe-Roi... Simple, passionnée, sensuelle, une histoire d'amour entre un peintre et une jeune fille se déroule dans ce cadre et sur cette trame, contrastant comme le jour et la nuit avec les ombres du passé.
Rédigé dans la période récente entre Paris et Tirana, ce roman appartient à la plus pure veine classique de Kadaré, avec son riche et grave trésor de traditions locales et de schémas narratifs universels. Une fiction amoureuse sur fond d'un " printemps albanais " encore trop frisquet pour ne pas laisser craindre un regel et ses ravages sur les frêles efflorescences de la liberté recouvrée. Un chef-d'œuvre à l'égal d'Avril brisé ou du Palais des rêves.
Né le 28 janvier 1936 en Albanie, Ismaël Kadare, en est certainement l'auteur le plus connu, son œuvre abondante ayant été traduite dans une trentaine de langues. Après des études de lettres à Tirana puis à Moscou, il revient dans son pays et commence à écrire : d'abord des articles pour des journaux, puis des romans, des nouvelles, de la poésie, des pièces de théâtre… Son premier roman : "Le général de l'armée morte" est publié en 1963 ; il sera traduit en français en 1983 et porté au cinéma la même année. Sa notoriété lui vaut d'être élu député sans avoir déposé sa candidature, et contraint d'adhérer au parti gouvernemental. Mais au travers de ses écrits il continue de lutter contre le totalitarisme communiste ; à cause de cela il va être rapidement contraint de faire publier ses romans à l'étranger, avant de s'exiler et de demander l'asile politique en France en 1990. Parmi ses écrits trop nombreux pour être tous listés, on peut citer : "Avril brisé" (1988), "Le Palais des rêves" (1990),"L'année noire" (1997)," Albanie, visage des Balkans" (1995), "Le successeur" (2003), "le Dîner de trop"(2009), "l'Entravée" (2010) ou "La provocation et autres récits" en 2012, la plupart édités par Fayard en Albanais et en Français. Il nous permet une meilleure connaissance de l'histoire des Balkans, grâce à " Albanie, visage des Balkans" (1995), et "Temps barbares. De l'Albanie au Kosovo" (1999). Reconnu internationalement par les critiques, il a reçu en 2009 le prix Prince des Asturies pour l'ensemble de son œuvre.
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