Faut-il aller vivre dans les bois ?. Lettre à Monsieur Philopolis

Par : Jean-Jacques Rousseau

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  • Nombre de pages146
  • PrésentationBroché
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions11,5 cm × 18,1 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-7056-8357-3
  • EAN9782705683573
  • Date de parution21/08/2012
  • CollectionPhilosophie
  • ÉditeurHermann
  • AnnotateurRoger Bruyeron

Résumé

« Quelques semaines après la parution du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Charles Bonnet, savant genevois, publie dans le Mercure de France sous le pseudonyme de Philopolis, un article qui remet en cause l’usage que Rousseau fait du mot perfectibilité. Il comprend ce mot de telle sorte qu’il est conduit à dénoncer une inconséquence, voire une contradiction, dans la démarche de son concitoyen.
Rousseau ne voit pas, selon Bonnet, que si l’homme est perfectible, alors il est fait naturellement pour vivre en société et se perfectionner parmi et à l’aide de ses semblables. Toute la thèse du second Discours s’écroule ! Piqué au vif, Rousseau profite de cette circonstance pour préciser le sens de ce mot et pour mettre en relief le rôle du temps dans la vie des hommes, de toutes choses en réalité.
Mais une nouvelle difficulté surgit, le rapport d’opposition entre l’histoire et la nature devient problématique. C’est de ce noeud dans la pensée rousseauiste que nous avons voulu traiter, ou du moins approcher : le lien entre l’être et le temps. Nous avons pris la Lettre à M. Philopolis comme un jalon dans l’évolution d’une pensée dont la richesse continue à nous instruire. »
« Quelques semaines après la parution du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Charles Bonnet, savant genevois, publie dans le Mercure de France sous le pseudonyme de Philopolis, un article qui remet en cause l’usage que Rousseau fait du mot perfectibilité. Il comprend ce mot de telle sorte qu’il est conduit à dénoncer une inconséquence, voire une contradiction, dans la démarche de son concitoyen.
Rousseau ne voit pas, selon Bonnet, que si l’homme est perfectible, alors il est fait naturellement pour vivre en société et se perfectionner parmi et à l’aide de ses semblables. Toute la thèse du second Discours s’écroule ! Piqué au vif, Rousseau profite de cette circonstance pour préciser le sens de ce mot et pour mettre en relief le rôle du temps dans la vie des hommes, de toutes choses en réalité.
Mais une nouvelle difficulté surgit, le rapport d’opposition entre l’histoire et la nature devient problématique. C’est de ce noeud dans la pensée rousseauiste que nous avons voulu traiter, ou du moins approcher : le lien entre l’être et le temps. Nous avons pris la Lettre à M. Philopolis comme un jalon dans l’évolution d’une pensée dont la richesse continue à nous instruire. »
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