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Dès le jeune mois de juillet, A l'heure jeune où les jeunes pousses. Poussent, Le poète poussif Qui poétise ici Prend ses doigts à son clavier Pour à nouveau poétiser. Il n'a pas peur des répétitions, Des redites ni des inflations ! Tout ce qui sortira, Sordide ou pas, De son cerveau ébaubi, Il le tapotera sans hâte Sur son clavier AZERTY. Ah, c'qu'il est lent, Ce cerveau bedonnant, Mais c'qu'elles sont vives, Les sonorités qui le guident ! Il se laissera alors aller Pour la troisième fois Aux aléas de ces sons sagaces Qui souvent l'agacent Mais le maintiennent Debout.