1963. L'année des Accords d'Evian, une croissance à plus de cinq pour cent. Dans ce contexte est organisée " l'Année Delacroix ", à l'occasion du centenaire de la mort du peintre, le 13 août 1863. Les médias couvrent largement l'évènement, organisé sous l'égide de Maurice Sérullaz et René Huyghe. Dans l'ombre : André Malraux. La dimension politique des nombreuses expositions et diverse manifestations culturelles est omniprésente, à travers un jeu habile de superpositions de l'image du peintre héros romantique, du résistant, et du chef de la France Libre, Charles de Gaulle.
Sans parler du symbole toujours flamboyant de la " Liberté guidant le peuple ".... 1963 donna aussi l'occasion à nombre des peintres de l'Ecole de Paris de s'exprimer sur Delacroix, en en donnant une image inédite, délivrée de tout académisme, avant d'être eux-mêmes chassés de l'actualité face au déferlement du marché de l'art américain. Et peut-être un jour redécouverts comme ils le méritent.
1963. L'année des Accords d'Evian, une croissance à plus de cinq pour cent. Dans ce contexte est organisée " l'Année Delacroix ", à l'occasion du centenaire de la mort du peintre, le 13 août 1863. Les médias couvrent largement l'évènement, organisé sous l'égide de Maurice Sérullaz et René Huyghe. Dans l'ombre : André Malraux. La dimension politique des nombreuses expositions et diverse manifestations culturelles est omniprésente, à travers un jeu habile de superpositions de l'image du peintre héros romantique, du résistant, et du chef de la France Libre, Charles de Gaulle.
Sans parler du symbole toujours flamboyant de la " Liberté guidant le peuple ".... 1963 donna aussi l'occasion à nombre des peintres de l'Ecole de Paris de s'exprimer sur Delacroix, en en donnant une image inédite, délivrée de tout académisme, avant d'être eux-mêmes chassés de l'actualité face au déferlement du marché de l'art américain. Et peut-être un jour redécouverts comme ils le méritent.