Elles marchaient avec moi

Par : Brigitte Crespo
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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-37480-077-6
  • EAN9782374800776
  • Date de parution01/06/2018
  • Éditeur3 Colonnes (Les)

Résumé

Il faisait beau, les champs promettaient des moissons magnifiques. Je me souviens de ma mère, elle n'avait jamais été aussi belle que ce matin-là. Je devais m'en aller, mon destin était tracé. Marie l'avait compris depuis toujours. Son Jecea ne devait pas rester vivre parmi ceux qu'il aimait. Marie, une femme comme il y en avait peu. Marie, l'amour que chacun aimerait connaître. Cet amour je l'ai fait germer, il a porté des fruits.
Jean, tout d'abord, un garçon solide, brun, les yeux noirs de sa mère, et Joaquim, un enfant sensible tout en finesse de coeur. Marie portait Sarah qui devait naître au loin après ma mort. Elle était courageuse, il fallait qu'elle le soit. Courageuse comme ma mère. Toutes les deux m'ont accompagné cette dernière semaine de Pâques. Tout commençait pour moi comme pour les femmes et les hommes qui m'avaient suivi.
J'avais quitté la maison de Joseph pour aller vers celle du Père. Trois longues années de plaisirs, de joies, de rencontres, de souffrances aussi car la vie d'un homme est faite de ces choses-là. Trois années d'amour... Les jours avaient passé comme des secondes tant notre groupe était uni, porté par l'espoir d'un monde meilleur.
Il faisait beau, les champs promettaient des moissons magnifiques. Je me souviens de ma mère, elle n'avait jamais été aussi belle que ce matin-là. Je devais m'en aller, mon destin était tracé. Marie l'avait compris depuis toujours. Son Jecea ne devait pas rester vivre parmi ceux qu'il aimait. Marie, une femme comme il y en avait peu. Marie, l'amour que chacun aimerait connaître. Cet amour je l'ai fait germer, il a porté des fruits.
Jean, tout d'abord, un garçon solide, brun, les yeux noirs de sa mère, et Joaquim, un enfant sensible tout en finesse de coeur. Marie portait Sarah qui devait naître au loin après ma mort. Elle était courageuse, il fallait qu'elle le soit. Courageuse comme ma mère. Toutes les deux m'ont accompagné cette dernière semaine de Pâques. Tout commençait pour moi comme pour les femmes et les hommes qui m'avaient suivi.
J'avais quitté la maison de Joseph pour aller vers celle du Père. Trois longues années de plaisirs, de joies, de rencontres, de souffrances aussi car la vie d'un homme est faite de ces choses-là. Trois années d'amour... Les jours avaient passé comme des secondes tant notre groupe était uni, porté par l'espoir d'un monde meilleur.