Droit, éthique et religion : de l'âge théologique à l'âge bioéthique

Par : Brigitte Feuillet-Liger, Philippe Portier

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  • Nombre de pages476
  • PrésentationBroché
  • Poids0.75 kg
  • Dimensions15,9 cm × 23,9 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-8027-3528-1
  • EAN9782802735281
  • Date de parution24/01/2012
  • CollectionDroit et religion
  • ÉditeurBruylant (Emile)
  • PréfacierRaymond Boudon

Résumé

Cet ouvrage s'interroge sur une question très largement ignorée par la recherche contemporaine : la relation Droit, religion et éthique. On tend souvent à considérer que le phénomène de sécularisation s'est accompagné d'une autonomisation radicale de la sphère juridique vis-à-vis du monde des valeurs religieuses. Les contributions ici rassemblées remettent en cause cette croyance en rappelant que le droit procède aujourd'hui encore d'une axiologie préalable.
Il ne s'agit certes pas de mettre en doute l'idée d'une " dédivinisation " de la loi positive : la modernité s'est imposée dans la plupart des aires culturelles. On entend simplement montrer, en adoptant un point de vue comparatiste, que la règle de droit est souvent la résultante de discours éthiques au sein desquels le religieux, de manière différenciée selon les sociétés, persiste à jouer, souvent à l'insu des acteurs politiques et sociaux, un rôle cardinal.
Cette thèse se trouve vérifiée à partir de l'examen des modes d'élaboration des lois bioéthiques dans plusieurs pays relevant d'espaces religieux diversifiés.
Cet ouvrage s'interroge sur une question très largement ignorée par la recherche contemporaine : la relation Droit, religion et éthique. On tend souvent à considérer que le phénomène de sécularisation s'est accompagné d'une autonomisation radicale de la sphère juridique vis-à-vis du monde des valeurs religieuses. Les contributions ici rassemblées remettent en cause cette croyance en rappelant que le droit procède aujourd'hui encore d'une axiologie préalable.
Il ne s'agit certes pas de mettre en doute l'idée d'une " dédivinisation " de la loi positive : la modernité s'est imposée dans la plupart des aires culturelles. On entend simplement montrer, en adoptant un point de vue comparatiste, que la règle de droit est souvent la résultante de discours éthiques au sein desquels le religieux, de manière différenciée selon les sociétés, persiste à jouer, souvent à l'insu des acteurs politiques et sociaux, un rôle cardinal.
Cette thèse se trouve vérifiée à partir de l'examen des modes d'élaboration des lois bioéthiques dans plusieurs pays relevant d'espaces religieux diversifiés.