Discours sur la musique à l'époque de Chateaubriand

Par : Nicolas Perot

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  • Nombre de pages340
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-13-050690-9
  • EAN9782130506904
  • Date de parution15/04/2000
  • CollectionEcriture
  • ÉditeurPUF

Résumé

" Ces sentiments (amour, poésie, religion, etc.) font entendre au fond de notre âme une musique céleste, qui calme la passion, la douleur, et semble annoncer la mort elle-même par des accords purs et doux, des accords qui accompagnent le retour vers la nature et le tranquille appel du père à ses enfants. " Le but de cet ouvrage n'est autre que de déterminer ce qui se cache derrière ces belles lignes de " De l'Allemagne " que l'on pourrait volontiers croire entachées d'une prolixité un peu facile.
Et derrière ces métaphores se cachent en fait beaucoup de choses : la rencontre de la tradition spirituelle - augustinienne notamment - et de la philosophie sensualiste du XVIIIe siècle ; le souci d'une cohérence entre conception du monde et discours théorique sur la musique, entre imagination poétique et perception subjective des formes et productions musicales. Histoire des idées, analyse littéraire et recherche musicale se rejoignent ici pour montrer la richesse de la réflexion et de l'intuition poétique de Joubert (1754-1824), de Mme de Staël (1766-1817), de Chateaubriand (1768-1848) ou de Senancour (1770-1846) sur la musique, mais pour montrer aussi la convergence avec le paysage musical de l'époque et ses compositeurs : Lesueur (1760-1837), Cherubini (1760-1842), Méhul (1763-1817).
" Ces sentiments (amour, poésie, religion, etc.) font entendre au fond de notre âme une musique céleste, qui calme la passion, la douleur, et semble annoncer la mort elle-même par des accords purs et doux, des accords qui accompagnent le retour vers la nature et le tranquille appel du père à ses enfants. " Le but de cet ouvrage n'est autre que de déterminer ce qui se cache derrière ces belles lignes de " De l'Allemagne " que l'on pourrait volontiers croire entachées d'une prolixité un peu facile.
Et derrière ces métaphores se cachent en fait beaucoup de choses : la rencontre de la tradition spirituelle - augustinienne notamment - et de la philosophie sensualiste du XVIIIe siècle ; le souci d'une cohérence entre conception du monde et discours théorique sur la musique, entre imagination poétique et perception subjective des formes et productions musicales. Histoire des idées, analyse littéraire et recherche musicale se rejoignent ici pour montrer la richesse de la réflexion et de l'intuition poétique de Joubert (1754-1824), de Mme de Staël (1766-1817), de Chateaubriand (1768-1848) ou de Senancour (1770-1846) sur la musique, mais pour montrer aussi la convergence avec le paysage musical de l'époque et ses compositeurs : Lesueur (1760-1837), Cherubini (1760-1842), Méhul (1763-1817).