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La part grandissante de l'écart d'acquisition dans la richesse des entreprises, préoccupe les normalisateurs comptables et organes de surveillance des marchés qui s'attellent à réguler les pratiques. La subjectivité de l'amortissement pur et simple préconisé par les normes françaises en fin d'exercice, La complexité des tests annuels de dépréciation exigés par les normes internationales et, la marge de manoeuvre laissée aux dirigeants dans les calculs, laissent parfois planer des doutes sur l'image fidèle des comptes.
Cette appréhension est renforcée par les observations faites sur le marché au sujet des dépréciations du goodwill, dont les variations peuvent être énormes et, avoir des impacts brusques et monumentaux sur les résultats des sociétés qui, peuvent passer simplement de gros bénéfices à de lourdes pertes. Pourquoi alors ne pas évaluer l'écart d'acquisition en fin d'exercice, en se basant sur La réalisation des hypothèses formulées par l'acquéreur lors de l'acquisition ? Car les controverses abondent autour de l'évaluation de l'écart d'acquisition en fin d'exercice, cette étude permettra une bonne compréhension du contenu de la survaleur payée par l'acquéreur, et des motivations effectives de l'investisseur qui accepte d'acheter une entreprise plus chère que la valeur de son actif net.
L'auteur propose ainsi une nouvelle approche d'évaluation de l'écart d'acquisition en quatre étapes : l'identification des hypothèses de l'acquéreur et des composantes de l'écart d'acquisition ; l'évaluation initiale des composantes et la ventilation du montant global de l'écart d'acquisition entre ces composantes sur la période de référence ; l'observation en fin d'exercice des réalisations obtenues pour chaque composante initialement définie et détermination des dépréciations ; et la détermination des dépréciations nécessaires après la période de référence.
Ce livre est un guide complet, clair et pédagogique qui saura accompagner sainement toute entreprise.