Dame suisse sur un canapé de reps vert

Par : Catherine Paysan
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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-246-24281-9
  • EAN9782246242819
  • Date de parution01/04/1981
  • ÉditeurGrasset

Résumé

Assise sur le canapé vert qu'elle affectionne, dans le salon paisible de la pension helvétique où elle passe l'été, aux environs de La Chaux-de-Fonds, région aux mœurs encore puritaines et pastorales, Marguerite Droz songe à son existence. Un bilan rêveur, au hasard des souvenirs, dans le nonchalant désordre de la mémoire. Du passé surgit son enfance avant la guerre, à Neuchâtel, entre un père calviniste, cabinotier de pendules, et une mère catholique et française, que l'amour a transplantée dans le Jura suisse, non sans malentendus ni homériques disputes, qui ont marqué la petite fille qu'elle était. Bien avant de se marier, par deux fois - avec Dietrich, ingénieur d'origine alémanique, qui mourra dans un accident d'avion, après neuf ans de vie commune, puis avec Julien, gros fermier sarthois, tué d'une balle perdue à la chasse -, Marguerite a connu le bonheur des vacances en France à la campagne, chez ses grands-parents maternels, dans les années trente. Sont venus les amours adolescentes, une passion romantique et l'éveil aux idées, au monde, d'une jeune fille qui, toute la guerre, s'est sentie comme prisonnière, comme assiégée dans son lot neutre, au cœur d'une Europe à feu et à sang. A présent qu'elle est de retour en Suisse, à la mi-temps d'une vie pleine, peuplée de visages et d'émotions, qui a eu son lot de plaisirs, de deuils, d'espérances, de surprises, Marguerite Droz poursuit sa quête des autres et d'elle-même. Retrouvant avec patience les traces du passé, comme pour s'en débarrasser une bonne fois, elle est peut-être en train d'apprendre ce qu'on appelle le détachement... à la clarté du mysticisme à la fois vigoureux et discret dont témoignent la prédicant anabaptiste Isaac Sprunger et sa femme qui tiennent la pension. Superbe, ce portrait tout en nuances, divers, nourri de vérité, rejoint en profondeur la grande tradition du récit, sans jamais lui sacrifier ce style chaleureux ni cette fraîche vision des êtres, des paysages, des choses, qui ont fait de Catherine Paysan, depuis Nous autres, les Sanchez et les Feux de la Chandeleur, l'une des plus justes, l'une des plus authentiques romancières d'aujourd'hui.
Assise sur le canapé vert qu'elle affectionne, dans le salon paisible de la pension helvétique où elle passe l'été, aux environs de La Chaux-de-Fonds, région aux mœurs encore puritaines et pastorales, Marguerite Droz songe à son existence. Un bilan rêveur, au hasard des souvenirs, dans le nonchalant désordre de la mémoire. Du passé surgit son enfance avant la guerre, à Neuchâtel, entre un père calviniste, cabinotier de pendules, et une mère catholique et française, que l'amour a transplantée dans le Jura suisse, non sans malentendus ni homériques disputes, qui ont marqué la petite fille qu'elle était. Bien avant de se marier, par deux fois - avec Dietrich, ingénieur d'origine alémanique, qui mourra dans un accident d'avion, après neuf ans de vie commune, puis avec Julien, gros fermier sarthois, tué d'une balle perdue à la chasse -, Marguerite a connu le bonheur des vacances en France à la campagne, chez ses grands-parents maternels, dans les années trente. Sont venus les amours adolescentes, une passion romantique et l'éveil aux idées, au monde, d'une jeune fille qui, toute la guerre, s'est sentie comme prisonnière, comme assiégée dans son lot neutre, au cœur d'une Europe à feu et à sang. A présent qu'elle est de retour en Suisse, à la mi-temps d'une vie pleine, peuplée de visages et d'émotions, qui a eu son lot de plaisirs, de deuils, d'espérances, de surprises, Marguerite Droz poursuit sa quête des autres et d'elle-même. Retrouvant avec patience les traces du passé, comme pour s'en débarrasser une bonne fois, elle est peut-être en train d'apprendre ce qu'on appelle le détachement... à la clarté du mysticisme à la fois vigoureux et discret dont témoignent la prédicant anabaptiste Isaac Sprunger et sa femme qui tiennent la pension. Superbe, ce portrait tout en nuances, divers, nourri de vérité, rejoint en profondeur la grande tradition du récit, sans jamais lui sacrifier ce style chaleureux ni cette fraîche vision des êtres, des paysages, des choses, qui ont fait de Catherine Paysan, depuis Nous autres, les Sanchez et les Feux de la Chandeleur, l'une des plus justes, l'une des plus authentiques romancières d'aujourd'hui.
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