Culture et action chez Georges Pompidou

Par : Association Georges Pompidou, Jean-François Sirinelli

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages454
  • PrésentationBroché
  • Poids0.565 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-13-050908-8
  • EAN9782130509080
  • Date de parution29/08/2000
  • CollectionPolitique d'aujourd'hui
  • ÉditeurPUF

Résumé

Il est toujours malaisé pour l'historien de faire part, dans l'analyse des processus de prise de décision politique, entre les données personnelles concernant l'homme d'Etat lui-même et les forces profondes constituant la configuration historique dans laquelle s'exerce son action. Ce problème classique posé à l'intelligence historique se complique encore quand cette prise de décision politique porte sur le domaine culturel.
Comment, dans ce cas, distinguer ce qui relève des goûts de l'homme privé et les arbitrages que l'homme public doit donner, dans le cadre de ses fonctions, par rapport aux analyses et impulsions des services concernés ? Et cette question est d'autant plus complexe que l'homme privé, pour ce qui concerne sa sensibilité culturelle, est toujours difficile à saisir, rétrospectivement, par l'historien, et que, dans le cas de Georges Pompidou, sa formation, son premier métier et ses centres d'intérêt en font intrinsèquement un homme de culture. On saisit donc bien l'intérêt de cet ouvrage.
Il ne s'agit pas, en effet, d'une histoire du ministère de la Culture à l'époque de Georges Pompidou, mais d'une analyse des interactions entre l'action publique d'un homme et les rouages complexes des politiques et institutions culturelles, resituée dans le contexte de la grande mutation socioculturelle des années 1960 et du début de la décennie suivante. Une telle analyse est portée par les acquis récents de l'histoire culturelle, une branche de l'école historique française actuellement en développement rapide.
Il est toujours malaisé pour l'historien de faire part, dans l'analyse des processus de prise de décision politique, entre les données personnelles concernant l'homme d'Etat lui-même et les forces profondes constituant la configuration historique dans laquelle s'exerce son action. Ce problème classique posé à l'intelligence historique se complique encore quand cette prise de décision politique porte sur le domaine culturel.
Comment, dans ce cas, distinguer ce qui relève des goûts de l'homme privé et les arbitrages que l'homme public doit donner, dans le cadre de ses fonctions, par rapport aux analyses et impulsions des services concernés ? Et cette question est d'autant plus complexe que l'homme privé, pour ce qui concerne sa sensibilité culturelle, est toujours difficile à saisir, rétrospectivement, par l'historien, et que, dans le cas de Georges Pompidou, sa formation, son premier métier et ses centres d'intérêt en font intrinsèquement un homme de culture. On saisit donc bien l'intérêt de cet ouvrage.
Il ne s'agit pas, en effet, d'une histoire du ministère de la Culture à l'époque de Georges Pompidou, mais d'une analyse des interactions entre l'action publique d'un homme et les rouages complexes des politiques et institutions culturelles, resituée dans le contexte de la grande mutation socioculturelle des années 1960 et du début de la décennie suivante. Une telle analyse est portée par les acquis récents de l'histoire culturelle, une branche de l'école historique française actuellement en développement rapide.