Les classiques de la littérature .
Contes a jeannot

Par : Jules Girardin

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  • Nombre de pages46
  • PrésentationBroché
  • Poids0.09 kg
  • Dimensions17,0 cm × 22,0 cm × 0,3 cm
  • ISBN979-10-418-3031-2
  • EAN9791041830312
  • Date de parution18/07/2023
  • ÉditeurCulturea

Résumé

Houlgate, 3 Juillet 1885. Ma Michette, mon Michon chéri, tu vois que je t'écris tout de suite. Nous voilà à la mer. Le voyage a été bon, sauf que j'ai eu grand chaud, et que mon cousin Jean m'a taquinée presque la moitié du temps, et qu'il m'est arrivé un grand malheur en route. D'abord, je me suis amusée à regarder par la portière, et c'était bien drôle de voir les gens à leurs portes ou à leurs fenêtres, les vaches dans les prés, les chevaux qui labouraient la terre, les oiseaux qui s'envolaient, les petits gardeurs de moutons qui agitaient leurs bonnets en l'air ou bien qui couraient de toutes leurs forces pour faire semblant de suivre le train ! Oh ! ils étaient bien vite las, je t'en réponds.
Alors ils s'arrêtaient tout essoufflés, s'essuyaient le front et nous montraient le poing. C'était si amusant, que j'ai dit à maman : "Oh ! maman, si le voyage pouvait durer toujours ! " Maman a souri sans rien dire ; Jean a haussé les épaules, et je me suis remise à la portière. Alors sais-tu ce que j'ai vu ?
Houlgate, 3 Juillet 1885. Ma Michette, mon Michon chéri, tu vois que je t'écris tout de suite. Nous voilà à la mer. Le voyage a été bon, sauf que j'ai eu grand chaud, et que mon cousin Jean m'a taquinée presque la moitié du temps, et qu'il m'est arrivé un grand malheur en route. D'abord, je me suis amusée à regarder par la portière, et c'était bien drôle de voir les gens à leurs portes ou à leurs fenêtres, les vaches dans les prés, les chevaux qui labouraient la terre, les oiseaux qui s'envolaient, les petits gardeurs de moutons qui agitaient leurs bonnets en l'air ou bien qui couraient de toutes leurs forces pour faire semblant de suivre le train ! Oh ! ils étaient bien vite las, je t'en réponds.
Alors ils s'arrêtaient tout essoufflés, s'essuyaient le front et nous montraient le poing. C'était si amusant, que j'ai dit à maman : "Oh ! maman, si le voyage pouvait durer toujours ! " Maman a souri sans rien dire ; Jean a haussé les épaules, et je me suis remise à la portière. Alors sais-tu ce que j'ai vu ?
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