Chroniques oubliées Tome 1
Tristes apothéoses

Par : Jacques-Henri Barjavel
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages334
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.403 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN979-10-284-3274-4
  • EAN9791028432744
  • Date de parution22/02/2024
  • ÉditeurVérone éditions

Résumé

Vous me faites perdre mon temps. On dirait que vous n'êtes pas motivé du tout pour raconter ma vie ! Alors, faut vous activer mon vieux. Vous allez enfin vous décider à décrire avec ferveur et énergie ce que j'étais à l'époque, vous embellirez les personnages : à tous il va arriver tant des choses que vous n'imaginez pas ou dont vous ne vous souvenez pas ! Il tremblait tellement, en haussant le ton, que son fauteuil roulant avançait presque vers moi par à-coups, menaçant.
Instinctivement je reculais vers la porte, et posais la main sur la clenche, prêt à m'enfuir. Devant mon recul, le vieux sourit de plaisir et poussa un petit grincement. C'était un soupir d'aise, je crois. Son sourire était effrayant, et ce qu'il voulait être un petit éclat de rire, n'avait pu ressembler qu'à ce feulement trouble. Ne croyez pas que je sois fier de toutes les saloperies que j'ai dû faire parfois pour arriver à mes fins.
Même si je les raconte, et si je tiens à ce que toutes ces histoires soient connues, lues et exposées, dans leur grandeur ou dans leur misère.
Vous me faites perdre mon temps. On dirait que vous n'êtes pas motivé du tout pour raconter ma vie ! Alors, faut vous activer mon vieux. Vous allez enfin vous décider à décrire avec ferveur et énergie ce que j'étais à l'époque, vous embellirez les personnages : à tous il va arriver tant des choses que vous n'imaginez pas ou dont vous ne vous souvenez pas ! Il tremblait tellement, en haussant le ton, que son fauteuil roulant avançait presque vers moi par à-coups, menaçant.
Instinctivement je reculais vers la porte, et posais la main sur la clenche, prêt à m'enfuir. Devant mon recul, le vieux sourit de plaisir et poussa un petit grincement. C'était un soupir d'aise, je crois. Son sourire était effrayant, et ce qu'il voulait être un petit éclat de rire, n'avait pu ressembler qu'à ce feulement trouble. Ne croyez pas que je sois fier de toutes les saloperies que j'ai dû faire parfois pour arriver à mes fins.
Même si je les raconte, et si je tiens à ce que toutes ces histoires soient connues, lues et exposées, dans leur grandeur ou dans leur misère.