Bokassa Ier. Un empereur français

Par : Géraldine Faes, Stephen Smith

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  • Nombre de pages390
  • PrésentationBroché
  • Poids0.485 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN2-7021-3028-3
  • EAN9782702130285
  • Date de parution28/03/2000
  • ÉditeurCalmann-Lévy

Résumé

Première grande biographie de Jean-Bedel Bokassa, ce livre relate l'histoire d'un " indigène - devenu enfant de troupe, officier de l'armée française, maréchal président à vie puis empereur de Centrafrique et, après sa condamnation à mort et sept années de prison, - treizième apôtre du Christ ", comme il s'était lui-même baptisé. Un destin hors du commun qui est aussi un formidable terrain d'enquête sur les ambiguïtés - et la " familiarité " - des relations franco-africaines.
Car si l'on a brodé sur le " soudard " de la coloniale qui s'est offert un couronnement impérial, sur ses délires mégalomaniaques, son anthropophagie prétendue et l'amitié trahie avec son " cousin - Valéry Giscard d'Estaing, on oublie trop souvent que, pendant treize ans, cette " bouffonnerie tropicale " a été un règne ordinaire soutenu par la France. Plutôt que de mettre en scène un - roi nègre " en habits napoléoniens, il restait à démonter les ressorts et les appuis de cette tyrannie, à revenir sur un sacre co-organisé par la France, à rouvrir le dossier de " l'affaire des diamants " et à éclairer un passé riche en révélations scandaleuses.
Première grande biographie de Jean-Bedel Bokassa, ce livre relate l'histoire d'un " indigène - devenu enfant de troupe, officier de l'armée française, maréchal président à vie puis empereur de Centrafrique et, après sa condamnation à mort et sept années de prison, - treizième apôtre du Christ ", comme il s'était lui-même baptisé. Un destin hors du commun qui est aussi un formidable terrain d'enquête sur les ambiguïtés - et la " familiarité " - des relations franco-africaines.
Car si l'on a brodé sur le " soudard " de la coloniale qui s'est offert un couronnement impérial, sur ses délires mégalomaniaques, son anthropophagie prétendue et l'amitié trahie avec son " cousin - Valéry Giscard d'Estaing, on oublie trop souvent que, pendant treize ans, cette " bouffonnerie tropicale " a été un règne ordinaire soutenu par la France. Plutôt que de mettre en scène un - roi nègre " en habits napoléoniens, il restait à démonter les ressorts et les appuis de cette tyrannie, à revenir sur un sacre co-organisé par la France, à rouvrir le dossier de " l'affaire des diamants " et à éclairer un passé riche en révélations scandaleuses.