Aristote, la "Métaphysique"

Par : Annick Jaulin
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  • Nombre de pages127
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions11,3 cm × 17,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-13-050541-4
  • EAN9782130505419
  • Date de parution08/12/1999
  • CollectionPhilosophies
  • ÉditeurPUF

Résumé

Une série d'écrits aristotéliciens traitant de " sagesse ", de " philosophie première ", de " philosophie théologique ", ont été rassemblés ultérieurement par des éditeurs sous le nom de " métaphysique ". Le nom est peut-être sans rapport avec la chose. On cherche donc à savoir quel est l'objet des traités aristotéliciens ; si même ils ont un objet unique. Le résultat de cette enquête est positif ; les traités ont bien un objet unique : ils explicitent de quelle manière la philosophie première est science de l'être en tant qu'être.
Il y a bien une théorie achevée des principes et des causes de la substance. Il y a davantage, la théorie du discours qui convient à l'expression des principes et des causes : une théorie de la définition. La consistance des traités peut être retrouvée lorsqu'ils sont replacés dans leur contexte problématique, celui d'une tradition divisée entre physiologues et platoniciens : les premiers privilégient la cause du mouvement mais ne rendent pas compte de la forme, les seconds n'expliquent pas comment leurs formes peuvent rendre compte du mouvement.
La solution aristotélicienne consistera dans l'invention d'une théorie de la forme qui intègre le mouvement, afin que l'étude de la nature ne soit pas laissée au hasard. Ce souci aristotélicien se révèle assez différent de ce que toute interprétation " métaphysique " des traités laisserait entendre.
Une série d'écrits aristotéliciens traitant de " sagesse ", de " philosophie première ", de " philosophie théologique ", ont été rassemblés ultérieurement par des éditeurs sous le nom de " métaphysique ". Le nom est peut-être sans rapport avec la chose. On cherche donc à savoir quel est l'objet des traités aristotéliciens ; si même ils ont un objet unique. Le résultat de cette enquête est positif ; les traités ont bien un objet unique : ils explicitent de quelle manière la philosophie première est science de l'être en tant qu'être.
Il y a bien une théorie achevée des principes et des causes de la substance. Il y a davantage, la théorie du discours qui convient à l'expression des principes et des causes : une théorie de la définition. La consistance des traités peut être retrouvée lorsqu'ils sont replacés dans leur contexte problématique, celui d'une tradition divisée entre physiologues et platoniciens : les premiers privilégient la cause du mouvement mais ne rendent pas compte de la forme, les seconds n'expliquent pas comment leurs formes peuvent rendre compte du mouvement.
La solution aristotélicienne consistera dans l'invention d'une théorie de la forme qui intègre le mouvement, afin que l'étude de la nature ne soit pas laissée au hasard. Ce souci aristotélicien se révèle assez différent de ce que toute interprétation " métaphysique " des traités laisserait entendre.
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