Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Divisée en trois Sekteurs par les militaires, Angosta est aujourd'hui la ville de l'exclusion et de la peur, le long du fleuve s'entassent les baraques...
Lire la suite
Divisée en trois Sekteurs par les militaires, Angosta est aujourd'hui la ville de l'exclusion et de la peur, le long du fleuve s'entassent les baraques des marginaux de la zone C, tandis que sur les hauteurs de l'altiplano, on limite l'accès à Paradis, la terre des privilégiés. Au milieu, se trouvent les anciennes plantations de café, où se sont installées les classes moyennes. C'est dans cette zone frontière que se dresse le vieil hôtel décati La Comédie, qui accueille tous les espoirs et les désillusions des habitants d'Angosta. Chassé de son foyer par ses propres livres, Jacobo s'y est établi. Pour Andrés, jeune poète naïf, le placard qu'il loue a le goût de la liberté. Dans les chambres voisines, il y a aussi la femme la plus triste du monde, une fille de joie qui joue parfois les filles de l'air et un scientifique monomaniaque. En décrivant la vie et les doutes des habitants de cette cité dystopique qui se rapproche dangereusement de la réalité, Fiéctor Abad Faciolince parle de la liberté qui s'amenuise de jour en jour, de la violence mais aussi de la littérature comme dernier refuge.