AfricaFrance. Quand les dirigeants africains deviennent les maîtres du jeu

Par : Antoine Glaser

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  • Nombre de pages231
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-8185-0536-6
  • EAN9782818505366
  • Date de parution31/05/2017
  • CollectionPluriel
  • ÉditeurHachette Pluriel

Résumé

Et si l'Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des années 1960, l'ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré africain. A l'issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde entier trépigne dans leur salle d'attente. Pour la France, fini le temps du pétrole et de l'uranium à des prix " politiques " , des marchés protégés pour une poignée d'entrepreneurs qui figurent parmi les plus grandes fortunes de l'Hexagone.
Les opérations militaires dans le Sahel servent de cache-misère à une présence française en déshérence. Et les déclarations d'amitié de l'Elysée n'y changent rien. Habiles à se présenter en " victimes " de la Françafrique, les dirigeants africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis clos leurs exigences à leurs interlocuteurs officiels. Adieu Françafrique, bonjour AfricaFrance.
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Et si l'Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des années 1960, l'ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré africain. A l'issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde entier trépigne dans leur salle d'attente. Pour la France, fini le temps du pétrole et de l'uranium à des prix " politiques " , des marchés protégés pour une poignée d'entrepreneurs qui figurent parmi les plus grandes fortunes de l'Hexagone.
Les opérations militaires dans le Sahel servent de cache-misère à une présence française en déshérence. Et les déclarations d'amitié de l'Elysée n'y changent rien. Habiles à se présenter en " victimes " de la Françafrique, les dirigeants africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis clos leurs exigences à leurs interlocuteurs officiels. Adieu Françafrique, bonjour AfricaFrance.
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Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Intéressant et bien documenté
Pendant des années, depuis le temps des indépendances, la France a mené une politique africaine qu'elle croyait toute-puissante, paternaliste et dominatrice. Sous la houlette de Jacques Foccard, les chefs d'état africains défilaient dans le bureau du général de Gaulle si nombreux et si souvent pour repartir avec instructions et enveloppes bien garnies que l'homme de Colombey ne cachait pas son agacement. C'était le temps de la Françafrique qui se poursuivit jusqu'à François Mitterand qui plaça son fils comme conseiller et dans une moindre mesure sous Jacques Chirac. Mais depuis Nicolas Sarkozy et François Hollande, il semble que les choses aient évolué, que la donne aie changée et que Françafrique se soit transformée en Africafrance tant le continent qui regorge de richesse et de potentiel autant matériel qu'humain (1 milliard d'habitants et bientôt 2 milliards vers 2050 !) intéresse tout le monde, Chine, Etats-Unis, Israël, Inde, Qatar, Brésil etc... et même les loges les plus huppées ! Seules nous resteraient dévolues, et pour combien de temps, les opérations militaires (Mali, Centrafrique) réalisables grâce à la présence de bases dans divers pays et de forces stationnées aux points stratégiques. Pour tout le reste, nous serions en perte de vitesse et même en position de demandeur et d'obligé. Etrange retour des choses, mais qui paie commande... « Africafrance » est un essai de bonne qualité, illustré de nombreuses anecdotes et révélations sur les coulisses de la politique africaine. La montée aux pouvoirs de nombre de ces potentats est particulièrement intéressante. On y voit très souvent la main de la France. Tel qui plaisait un jour, déplait le lendemain. Tel qui était rejeté se retrouve premier personnage suite à un coup d'état « appuyé » pour ne pas dire fomenté par l'armée française. Chacun des chapitres étudie un pays en particulier. Ainsi sont passés en revue le cas de l'Ivoirien Alassane Ouattara, du Congolais Sassou Nguesso, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Tchadien Idriss Déby, du Camerounais Paul Biya, du Burkinabé Blaise Compaoré, du Sénégalais Macky Sall, du Guinéen Alpha Condé et du Gabonais Ali Bongo. Certains pays d'Afrique francophone passent donc au travers des mailles du filet (Mali, Centrafrique, Bénin...). Les prises d'otages français ne sont abordées que très superficiellement. Même chose pour la corruption, les prises d'intérêts et les enrichissements personnels. Livre intéressant, bien documenté mais non exhaustif sur le sujet.
Pendant des années, depuis le temps des indépendances, la France a mené une politique africaine qu'elle croyait toute-puissante, paternaliste et dominatrice. Sous la houlette de Jacques Foccard, les chefs d'état africains défilaient dans le bureau du général de Gaulle si nombreux et si souvent pour repartir avec instructions et enveloppes bien garnies que l'homme de Colombey ne cachait pas son agacement. C'était le temps de la Françafrique qui se poursuivit jusqu'à François Mitterand qui plaça son fils comme conseiller et dans une moindre mesure sous Jacques Chirac. Mais depuis Nicolas Sarkozy et François Hollande, il semble que les choses aient évolué, que la donne aie changée et que Françafrique se soit transformée en Africafrance tant le continent qui regorge de richesse et de potentiel autant matériel qu'humain (1 milliard d'habitants et bientôt 2 milliards vers 2050 !) intéresse tout le monde, Chine, Etats-Unis, Israël, Inde, Qatar, Brésil etc... et même les loges les plus huppées ! Seules nous resteraient dévolues, et pour combien de temps, les opérations militaires (Mali, Centrafrique) réalisables grâce à la présence de bases dans divers pays et de forces stationnées aux points stratégiques. Pour tout le reste, nous serions en perte de vitesse et même en position de demandeur et d'obligé. Etrange retour des choses, mais qui paie commande... « Africafrance » est un essai de bonne qualité, illustré de nombreuses anecdotes et révélations sur les coulisses de la politique africaine. La montée aux pouvoirs de nombre de ces potentats est particulièrement intéressante. On y voit très souvent la main de la France. Tel qui plaisait un jour, déplait le lendemain. Tel qui était rejeté se retrouve premier personnage suite à un coup d'état « appuyé » pour ne pas dire fomenté par l'armée française. Chacun des chapitres étudie un pays en particulier. Ainsi sont passés en revue le cas de l'Ivoirien Alassane Ouattara, du Congolais Sassou Nguesso, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Tchadien Idriss Déby, du Camerounais Paul Biya, du Burkinabé Blaise Compaoré, du Sénégalais Macky Sall, du Guinéen Alpha Condé et du Gabonais Ali Bongo. Certains pays d'Afrique francophone passent donc au travers des mailles du filet (Mali, Centrafrique, Bénin...). Les prises d'otages français ne sont abordées que très superficiellement. Même chose pour la corruption, les prises d'intérêts et les enrichissements personnels. Livre intéressant, bien documenté mais non exhaustif sur le sujet.
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