Afghanistan. Opium de guerre, opium de paix

Par : Alain Labrousse

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  • Nombre de pages394
  • PrésentationBroché
  • Poids0.58 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-84205-897-6
  • EAN9782842058975
  • Date de parution07/12/2005
  • CollectionDocument
  • ÉditeurMille et une nuits

Résumé

En Afghanistan, l'opium a financé les guerres au cours des trois dernières décennies. L'opium sera-t-il un obstacle à la paix ou y contribuera-t-il ? La réussite de la reconstruction du pays dépend d'un défi économique et politique unique. L'économie de la drogue représente, en effet, environ 60 du PIB - chiffre qui n'a été égalé par aucun autre pays, pas même par la Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, dont la part n'excéda jamais les 7 %.
La situation inédite de l'Afghanistan invite donc à s'interroger non seulement sur le rôle que la production et le commerce de l'opium jouent dans une économie de post-conflit dévastée, mais aussi sur l'influence qu'ils peuvent avoir dans le processus complexe de reconstruction de l'Etat. Plusieurs responsables de gouvernements occidentaux et d'organisations internationales s'accordent à dire qu'il ne faut pas négliger le risque réel que l'Afghanistan, premier producteur mondial d'opiacés depuis une dizaine d'années, devienne un " narco-Etat ".
D'autres observateurs estiment que cette situation n'a pas que des effets négatifs, du moins à court terme. Dans la mesure où les campagnes anti-drogue se révéleraient efficaces, une baisse très sensible de cette ressource ne risquerait-elle pas de déstabiliser le pays ? Le président Hamid Karzaï s'est engagé devant la communauté internationale à lutter contre la culture du pavot, mais le niveau de la production reste très élevé.
Alain Labrousse revient sur l'histoire récente de la production d'opium, à laquelle prirent part les seigneurs de guerre et les taliban - aujourd'hui acteurs sur le nouvel échiquier politique - pour mieux éclairer les enjeux tant nationaux qu'internationaux devant lesquels le pays est placé. Car, pour de nombreux pays occidentaux, la " guerre à la drogue " est une justification supplémentaire pour intervenir en Afghanistan.
En Afghanistan, l'opium a financé les guerres au cours des trois dernières décennies. L'opium sera-t-il un obstacle à la paix ou y contribuera-t-il ? La réussite de la reconstruction du pays dépend d'un défi économique et politique unique. L'économie de la drogue représente, en effet, environ 60 du PIB - chiffre qui n'a été égalé par aucun autre pays, pas même par la Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, dont la part n'excéda jamais les 7 %.
La situation inédite de l'Afghanistan invite donc à s'interroger non seulement sur le rôle que la production et le commerce de l'opium jouent dans une économie de post-conflit dévastée, mais aussi sur l'influence qu'ils peuvent avoir dans le processus complexe de reconstruction de l'Etat. Plusieurs responsables de gouvernements occidentaux et d'organisations internationales s'accordent à dire qu'il ne faut pas négliger le risque réel que l'Afghanistan, premier producteur mondial d'opiacés depuis une dizaine d'années, devienne un " narco-Etat ".
D'autres observateurs estiment que cette situation n'a pas que des effets négatifs, du moins à court terme. Dans la mesure où les campagnes anti-drogue se révéleraient efficaces, une baisse très sensible de cette ressource ne risquerait-elle pas de déstabiliser le pays ? Le président Hamid Karzaï s'est engagé devant la communauté internationale à lutter contre la culture du pavot, mais le niveau de la production reste très élevé.
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