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Durement éprouvé par sa dernière affaire criminelle, blessé au corps et au coeur, Quentin n'a pas le temps de se relever, qu'une nouvelle enquête lui est rapidement confiée par l'IRCGN. Une mère de famille vient en effet d'assassiner son mari sous les yeux de leur fils autiste, Alexandro, en plein Périgord Blanc. Carolyn, brillante et jolie psychologue, va tenter d'aider Quentin, en proie à de curieux phénomènes, à retrouver confiance en lui, de bien des manières...
L'emblématique Agathe, après la fin tragique du Gang des Aiglons, n'a pas fini de hanter le coeur et l'esprit du Gendarme, jusqu'à s'immiscer, bien malgré lui, dans cette nouvelle aventure. L'ombre de Janus plane, mystérieuse...
Très belle suite
Ne vous plongez pas dans la lecture de ce second volet sans avoir au préalable lu le premier roman ADN, car vous ne comprendrez pas tous les sujets abordés dans ce roman, et notamment le mal-être de Quentin.
L'histoire est mieux construite que le premier roman. Nous sommes plus plongés au coeur de l'enquête, même si la vie de Quentin est beaucoup décrite. Cette fois-ci, ce sont les violences conjugales qui sont mises en avant (en référence à l’affaire Jacqueline Sauvage graciée par François Hollande, qui vivait depuis plusieurs années sous l'emprise de son mari et la peur des coups, jusqu'au jour où elle a dit stop à son calvaire.
La violence psychologique est aussi puissante et traumatisante que la violence physique. Même si les marques de coups s'estompe avec le temps, se sont celles faites à l’âme qui guérissent souvent bien plus difficilement. C'est un sujet délicat et difficile à aborder que Frédéric Mémin nous propose dans son dernier ouvrage. L'histoire est de nouveau contée avec douceur, et délicatesse. Pas de thriller, mais une enquête agréable à lire, sur fond de romance. Peut-être une suite à venir !
Encore un très joli moment de lecture.