Accuser pour convertir. Du bon usage de l'accusation de crime rituel dans la Pologne catholique à l'époque moderne

Par : Daniel Tollet

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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,7 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-13-050342-X
  • EAN9782130503422
  • Date de parution10/06/2000
  • CollectionHistoireS
  • ÉditeurPUF

Résumé

Entre le concile de Trente au XVIe siècle et le Troisième Partage de la Pologne en 1795, on dénombre un peu plus d'une centaine d'accusations de crime rituel à l'encontre des juifs de la Confédération polono-lituanienne. Cette calomnie, dont l'origine remonte à l'Antiquité et que la doctrine de l'Eglise romaine condamne, fut pourtant utilisée successivement en Pologne à des fins différentes : d'abord comme argument dans le combat contre les Protestants assimilés abusivement aux juifs, ensuite comme explication aux malheurs du pays et enfin comme élément du débat culturel qui devait s'achever par le triomphe des Lumières. Au-delà des enjeux religieux et idéologiques, on ne peut oublier la souffrance des accusés considérés comme collectivement responsables et promis aux tortures et à une mort affreuse.
En trois siècles, ces accusations destinées à hâter les conversions au catholicisme, causèrent la mort de plus d'un millier de personnes et ruinèrent intellectuellement et financièrement les communautés juives.
Entre le concile de Trente au XVIe siècle et le Troisième Partage de la Pologne en 1795, on dénombre un peu plus d'une centaine d'accusations de crime rituel à l'encontre des juifs de la Confédération polono-lituanienne. Cette calomnie, dont l'origine remonte à l'Antiquité et que la doctrine de l'Eglise romaine condamne, fut pourtant utilisée successivement en Pologne à des fins différentes : d'abord comme argument dans le combat contre les Protestants assimilés abusivement aux juifs, ensuite comme explication aux malheurs du pays et enfin comme élément du débat culturel qui devait s'achever par le triomphe des Lumières. Au-delà des enjeux religieux et idéologiques, on ne peut oublier la souffrance des accusés considérés comme collectivement responsables et promis aux tortures et à une mort affreuse.
En trois siècles, ces accusations destinées à hâter les conversions au catholicisme, causèrent la mort de plus d'un millier de personnes et ruinèrent intellectuellement et financièrement les communautés juives.