A Paris, au printemps, ça sent la merde et le lilas

Par : Régine Deforges

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  • Nombre de pages202
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-213-63724-2
  • EAN9782213637242
  • Date de parution03/09/2008
  • ÉditeurFayard

Résumé

En mai 68, les étudiants et les ouvriers ne furent pas les seuls à avoir affaire à la police du gouvernement du général de Gaulle. Régine Deforges, qui vient de créer sa maison d'édition, L'Or du temps, voit saisir son premier livre publié, Le Con d'Irène, érotique dû à la plume anonyme d'Aragon. Elle est convoquée au Quai des Orfèvres par le patron de la police mondaine, le commissaire Ottavioli.
Ce premier rendez-vous judiciaire sera suivi de beaucoup d'autres jusqu'à sa condamnation pour " outrage aux bonnes mœurs par la voie du livre " par la 17e Chambre correctionnelle, notamment pour avoir publié Lourdes, lentes, d'André Hardellet. Sur fond de barricades et de gaz lacrymogène, entre amours ferventes, incursions révolutionnaires à Censier, à la Sorbonne, c'est l'occasion pour Régine Deforges de nous donner, l'air faussement badin, de superbes pages sur ses déambulations entre le Quartier latin, Saint-Germain-des-Prés, les folles soirées chez Castel et les bars de Pigalle.
Elle promène sur ce temps un regard amusé et ironique, souriant au slogan qui s'affichait sur les murs : " Il est interdit d'interdire ! "
En mai 68, les étudiants et les ouvriers ne furent pas les seuls à avoir affaire à la police du gouvernement du général de Gaulle. Régine Deforges, qui vient de créer sa maison d'édition, L'Or du temps, voit saisir son premier livre publié, Le Con d'Irène, érotique dû à la plume anonyme d'Aragon. Elle est convoquée au Quai des Orfèvres par le patron de la police mondaine, le commissaire Ottavioli.
Ce premier rendez-vous judiciaire sera suivi de beaucoup d'autres jusqu'à sa condamnation pour " outrage aux bonnes mœurs par la voie du livre " par la 17e Chambre correctionnelle, notamment pour avoir publié Lourdes, lentes, d'André Hardellet. Sur fond de barricades et de gaz lacrymogène, entre amours ferventes, incursions révolutionnaires à Censier, à la Sorbonne, c'est l'occasion pour Régine Deforges de nous donner, l'air faussement badin, de superbes pages sur ses déambulations entre le Quartier latin, Saint-Germain-des-Prés, les folles soirées chez Castel et les bars de Pigalle.
Elle promène sur ce temps un regard amusé et ironique, souriant au slogan qui s'affichait sur les murs : " Il est interdit d'interdire ! "
Contes pervers
Régine Deforges
Poche
7,70 €