","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":6.2,"url":"/livres/fahrenheit-451-9782070415731.html?sku=9791035801823","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2018-08-22","isbn":"979-10-358-0182-3","publisher":{"@type":"Organization","name":"Coédition Belin/Gallimard"},"author":{"@type":"Person","name":"Ray Bradbury","url":"/auteur/148612/ray+bradbury"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.3","ratingCount":"13"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Cynthia S."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Pourriez-vous imaginer un monde sans livres ? \r\n\r\nUn monde où le simple fait d'en posséder un est criminel.\r\nUn monde où les pompiers allument les feux. \r\nUn monde où la population n'imagine plus. \r\nUn monde où les intellectuels disparaissent. \r\nUn monde aliénant, oppressant. \r\n\r\nMontag, pompier pyromane, va un jour rencontrer Clarisse, bien moins endormie que tous les autres humains. \r\nEt c'est le début d'une transgression. \r\n\r\nUn chef d’œuvre d'anticipation, qui ne perdra jamais de sa puissance !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Amaury Deshayes"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Guy Montag est un pompier, mais dans Farenheit 451(température à laquelle le papier s’enflamme et se consume), les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs. En effet, dans cette société dystopique, la détention de livre est un délit. Il représente une arme dangereuse qui répand la culture, la réflexion, le doute, la tristesse, la joie, le doute, l’esprit critique. Bref, l’instabilité. \r\nIntolérable pour un État qui s’attache à maintenir, par la consommation et les technologies, la société totalement endormie. \r\nLa vie de Guy Montag poursuit tranquillement son cours jusqu’à la rencontre de Clarisse. Cette jeune fille va l’amener à réfléchir sur le sens de son existence et le fonctionnement de la société. Bien qu’écrit en 1953, le roman trouve une certaine résonance sur notre époque. Effrayant. Un classique."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Charlotte Wn"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Écrit dans les années 50, ce roman d'anticipation est intemporel. On le croirait écrit aujourd'hui tant les thèmes abordés répondent à l'actualité.\r\nUn livre à mettre entre toutes les mains.\r\n\r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Justine - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Je n'étais pas très emballé à l'idée de lire ce livre, j'ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi les pompiers brulaient les maisons.. \r\nMais j'ai très vite compris, en lisant le livre, et je le recommande. \r\nOn se met très vite dans la peau de Guy Montag.\r\nLe livre est bien écrit."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Sandrine - 5"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Il n'y a pas de plaisir plus intense pour Guy Montag que de voir un livre au bout de son lance-flammes. Pompier d'élite, il a pour tâche de brûler les livres, devenus illégaux car possiblement subversifs. Montag jouit donc du plaisir d'incendier sans se poser de questions, sûr de son bon droit et adhérant totalement aux lois d'une société qui a banni l'écrit et la réflexion au profit du divertissement pur. C'est une voisine fraîchement installée dans son quartier qui va troubler sa sérénité. La jeune fille d'à peine 17 ans lui pose un simple question : \"C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?\". Montag commence par rire de cette aberration, mais la graine du doute s'est plantée dans sa conscience. Le soir quand il rentre chez lui, Clarisse semble l'attendre pour lui faire la conversation, évoquant les joies simples d'une promenade, la contemplation de la lune, parlant des livres qu'il brûle avec de moins en moins de conviction. Il lui semble qu'il communique plus et mieux avec cette inconnue qu'avec l'épouse qu'il retrouve chez lui plantée devant ses écrans géants. Quand elle disparaît soudainement, Montag perd pied et passe dans l'illégalité en cachant des livres.\r\n\r\nD'une écriture presque froide, Ray BRADBURY raconte une société futuriste où la lecture est interdite. Synonymes d'un savoir devenu inutile, les livres sont brûlés et leur détention formellement interdite. Ils ne sont pas nombreux ceux qui s'élèvent contre cette loi liberticide. D'autres divertissements bien plus grisants sont venus remplacés l'acte de lire. Dans chaque foyer, les écrans géants déversent des fictions interactives réduites à leur plus simple expression. Partie prenante dans ces scénarios minimaliste, l'individu se grise de bruit et de fureur, croit trouver là une famille. A l'extérieur non plus on ne flâne pas. Se promener est tout aussi répréhensible que lire, on préfère rouler sans limitation de vitesse, parcourir à toute allure des centaines de kilomètres pour se vider la tête. Aucun répit, jamais. Même la nuit, on peut rester connecté grâce à une prothèse auditive. Sans cesse sollicité, l'homme n'a plus le temps pour la réflexion, donc la critique. \r\nMontag, pompier comme son père, aime incendier les bibliothèques. Pourtant, sans qu'il en soit lui-même conscient, il abrite un terreau contestataire. N'a-t-il pas caché un livre dans un conduit d'aération de sa maison ? Début de rébellion ou simple curiosité envers cet objet controversé dont il ignore tout ? Une rencontre va changer le cours de son existence, sa première rencontre avec un être humain doué de raison. En de brèves rencontres, la jeune Clarisse va lui faire entrevoir un autre monde possible, un monde où l'on prendrait le temps de discuter, d'apprendre, de s'émerveiller. Pour Montag, c'est une révélation. Désormais, il veut savoir, connaitre, trouver des réponses et surtout sauver les livres. Hors-la-loi, il fuit sa vie, sa femme, ses collègues et rejoint les hommes-livres, hommes-libres, qui apprennent par coeur le contenu des ouvrages les plus précieux pour en garder une trace malgré les autodafés.\r\nBien qu'écrit en 1953, Fahrenheit 451 n'a rien perdu de son côté visionnaire. Soixante ans après, les livres sont toujours en danger. C'est par la culture que les sociétés totalitaires asservissent les peuples. En brûlant des livres, en les censurant, les interdisant pour ne montrer que ce qui sert et justifie l'autorité. Les écrans ont bien envahi les foyers : les portables, ordinateurs, tablettes qui remplacent les vraies conversations, les programmes télévisés indigents qui ne nécessitent pas de réfléchir, les informations mises en scène comme des productions hollywoodiennes. La famille évoquée par BRADBURY est étrangement proche des amis que l'on se fait sur les réseaux sociaux : des liens sans profondeur, interchangeables à l'infini.\r\nUne lecture nécessaire, ode à la liberté de penser et bien sûr à la littérature qui en est l'un des vecteurs."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Vivien Junillon"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Oeuvre magistrale. \r\n\r\nRien ne résumera ou ne critiquera mieux le livre qu'une citation; \r\n\"Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme[…]\r\nSi vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec de la politique, n’allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu’il oublie jusqu’à l’existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d’impôt, cela vaut mieux que d’embêter les gens avec ça. La paix, Montag. Proposez des concours où l’on gagne en se souvenant des paroles d’une chanson populaire, du nom de la capitale de tel ou tel état ou de la quantité de maïs récoltée dans l’Iowa l’année précédente. Bourrez les gens de données combustibles, gorgez les de « faits », qu’ils se sentent gavés, mais absolument « brillants » côté information. Ils auront l’impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C’est la porte ouverte à la mélancolie. \""},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Jean-David Rivière"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Toujours plus d'application, toujours moins de culture, la possibilité de détruire des pans entier de la pensée humaine (d'un simple clic?) une censure autoritairement, un service au ordre des dictature, des groupes d'altermondialistes qui luttent. on en devient gogol ?\r\n\r\nun livre à relire pour le plaisir de comparer sa fiction et notre réalité. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Brooklyn"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Montag est pompier, mais à l'époque où il vit, les pompiers n'éteignent plus les feux, mais mettent le feu aux maisons pour détruire les livres que possèdent leurs propriétaires. La destruction des livres est garante de la paix de l'esprit et sert à enrayer la peur légitime d'être inférieur... dans ce monde-ci tout le monde apprend de la même manière, simplement, histoire d'obtenir des êtres égaux et incapables de penser par eux-mêmes. \r\nUn soir en rentrant chez lui, il rencontre Clarisse, une jeune fille que les gens qualifient de folle insociale. Clarisse lui parle, simplement de tout et de rien, chose qui n'arrive plus guère entre les hommes, et elle lui demande finalement s'il est heureux. Cette question va susciter bon nombre d'interrogations chez lui. A son retour à la maison, il trouve sa femme Mildred, inconsciente sur le lit après avoir avalé un grand nombre de médicaments... le suicide semble être un élément récurrent dans ce monde. \r\nQuelques jours plus tard, il est amené à brûler une maison de laquelle une vieille dame refuse de sortir car elle ne veut pas vivre sans ses livres... il réalise enfin qu'il doit y avoir quelque chose dans ces livres qui donne le courage à certaines personnes de les garder et de les protéger malgré la menace de se faire arrêter par les autorités et il décide alors de découvrir ce que c'est... il devient dès lors l'ennemi public numéro un, impitoyablement pourchassé... "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Aelinel"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Ce qui m'a tout de suite frappé dans ce roman, c'est sa surprenante modernité! Le roman, écrit dans les années 50 dans un contexte de guerre froide, relate en réalité une société des années 2010. Et on n'est pas si loin de la réalité : bien entendu les coccinelles ne jalonnent plus nos rues et la lecture n'a pas été mise au ban de la société, mais que dire des immenses écrans de télévision qui divertissent sottement les habitants avec des émissions de télé-réalité?\r\nCe livre est un véritable hymne à la lecture et à son importance sur le développement personnel, intellectuel et de son libre-arbitre."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Anonyme"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Ce livre est un vrai bijou. Commençons par le style de l’auteur. J’aime beaucoup sa manière d’aborder les choses, de donner vie aux personnages. Sa plume délicate, poétique, mais toujours puissante et passionnante m’a conduite au cœur du roman, vivant, moi aussi dans cette société totalitariste. Le roman est brillamment construit, je n’ai pas trouvé de longueur, ni de passage inutile. Tout y est essentiel, important…\r\nJ’ai été choqué par la société imaginée par Ray Bradbury. J’ai été choqué par la tendance à être un troupeau, déconnecté de la réalité, de la population. Ray Bradbury a créé une société totalitaire comme il en a existé plein et comme, malheureusement, il en existera toujours. Déjà dans le passé les livres étaient brûlés en place public, car jugés comme sataniques, détournant les femmes, les hommes et les enfants du droit chemin. Encore aujourd’hui, dans certains pays lire un livre n’est pas permis à tout le monde, et certains livres sont interdits. Même dans les démocraties, certains livres, même s’ils ne sont pas interdits, sont estimés dangereux et immoraux par certaines personnes, certaines communautés (exemple de la critique des sept tomes d’Harry Potter de JK Rowling par l’Eglise catholique) ou encore l’interdiction des Versets sataniques de Salman Rushdie, qui est l’objet d’une fatwa. Ainsi l’œuvre de Ray Bradbury est un livre d’anticipation très réaliste.\r\nL’individualisme est le moteur de la société de Fahrenheit 451. Chacun vit pour soi, se contentant seulement de vivre de choses futiles, inutiles, mais tout en suivant l’avis général ; les gens me font penser à des moutons mener bêtement par un berger totalitaire (le gouvernement). En lisant ce roman, je n’ai pas pu m’empêcher de pensé à la montée du totalitarisme nazi et aux autodafés. Terrible.\r\nCe qui m’a aussi frappé, dans ce roman, c’est que le livre de Ray Bradbury, publié la première fois en 1953, montre une société qui ressemble beaucoup à la nôtre. Combien de fois ne me suis-je pas écrié « mais c’est pareil, ici, aujourd’hui… », « C’est tout à fait ça maintenant, ici… ». Ainsi Ray Bradbury a inventé, avant l’heure les écrans plats géants (les murs écrans), les baladeurs mp3 (les coquillages bourdonnant)… il avait vu la place immense que tiendrait la publicité dans les sociétés consommatrices, il avait vu l’expansion de la mondialisation…\r\nPas de « happy end » dans ce livre, qui semble montrer par-là, que pour que l’humanité change et devienne « meilleure », il faut qu’elle soit d’abord anéanti…"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Bruno RONDEAU"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Ce classique de la littérature de science-fiction reste d'actualité et nous fait plonger dans un monde que tout lecteur passionné aurait en horreur, au point d'entrer en résistance immédiate : la disparition par le feu des livres et du savoir. Beaucoup de thèmes sont abordés parmi lesquels la dictature, l'ignorance, la bêtise, la révolte et l'espoir. D'excellents moments de lecture en perspective pour toute personne n'ayant pas encore lu ce livre. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Remigio"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Dans un monde futuriste, les pompiers n'ont plus le devoir d'éteindre les incendies, mais au contraire d'allumer des feux pour brûler les livres. Lire est en effet devenu l'ennemi numéro 1 de l'Etat car cela amène des sensations et des réflexions \"dangereuses\". Toute personne découverte en possession d'un ouvrage se voit arrêtée et tout ses biens brûlés.\r\nMontag est un de ces pompiers. Un jour, il ouvre un livre qu'il a sauvé du feu et découvre la lecture...\r\n\r\nUne réflexion très intéressante sur l'autodafé poussé à l'extrême et l'importance de la lecture pour l'être humain.\r\nA voir aussi une version cinématographique de 1966 réalisée par François Truffaut : les décors sont assez \"kitsch\" mais l'ambiance tout de même bien futuriste (c'est-à-dire futuriste du point de vue des années 60)."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Bison Ravi"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"d abord un mot sur bradbury, tout simplement un des plus grand auteurs de sciences fiction américain.\r\nPrécisons que la fiction selon bradbury, ce n est pas star wars . Ici on cotoie l humain ( et même l humanisme ) et bien souvent la poésie.\r\nUn grand roman à l écriture classique et sans faille . Saisissez ce miroir de la société humaine et régalez vous de ces bouffées de liberté de penser .\r\nCe livre, chaque jour un peu plus d actualité , est une sacrée mise en garde sur le monde vers lequel nous dérivons rapidement. \r\n"}]}
Dans une société futuriste cauchemardesque, les pompiers n'éteignent plus les incendies, mais sont chargés de brûler livres et bibliothèques. Un jour, l'un d'entre eux, Guy Montag, découvre le plaisir de la lecture, et entre ainsi en résistance... Une dystopie en forme d'hommage à la littérature, et un grand…
Dans une société futuriste cauchemardesque, les pompiers n'éteignent plus les incendies, mais sont chargés de brûler livres et bibliothèques. Un jour, l'un d'entre eux, Guy Montag, découvre le plaisir de la lecture, et entre ainsi en résistance... Une dystopie en forme d'hommage à la littérature, et un grand roman de science-fiction, qui amène à réfléchir sur le pouvoir des médias et les dangers de la censure.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Pourriez-vous imaginer un monde sans livres ?
Un monde où le simple fait d'en posséder un est criminel.
Un monde où les pompiers allument les feux.
Un monde où la population n'imagine plus.
Un monde où les intellectuels disparaissent.
Un monde aliénant, oppressant.
Montag, pompier pyromane, va un jour rencontrer Clarisse, bien moins endormie que tous les autres humains.
Et c'est le début d'une transgression.
Un chef d’œuvre d'anticipation, qui ne perdra jamais de sa puissance !
Pourriez-vous imaginer un monde sans livres ?
Un monde où le simple fait d'en posséder un est criminel.
Un monde où les pompiers allument les feux.
Un monde où la population n'imagine plus.
Un monde où les intellectuels disparaissent.
Un monde aliénant, oppressant.
Montag, pompier pyromane, va un jour rencontrer Clarisse, bien moins endormie que tous les autres humains.
Et c'est le début d'une transgression.
Un chef d’œuvre d'anticipation, qui ne perdra jamais de sa puissance !
Guy Montag est un pompier, mais dans Farenheit 451(température à laquelle le papier s’enflamme et se consume), les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs. En effet, dans cette société dystopique, la détention de livre est un délit. Il représente une arme dangereuse qui répand la culture, la réflexion, le doute, la tristesse, la joie, le doute, l’esprit critique. Bref, l’instabilité.
Intolérable pour un État qui s’attache à maintenir, par la consommation et les technologies, la société totalement endormie.
La vie de Guy Montag poursuit tranquillement son cours jusqu’à la…
Guy Montag est un pompier, mais dans Farenheit 451(température à laquelle le papier s’enflamme et se consume), les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs. En effet, dans cette société dystopique, la détention de livre est un délit. Il représente une arme dangereuse qui répand la culture, la réflexion, le doute, la tristesse, la joie, le doute, l’esprit critique. Bref, l’instabilité.
Intolérable pour un État qui s’attache à maintenir, par la consommation et les technologies, la société totalement endormie.
La vie de Guy Montag poursuit tranquillement son cours jusqu’à la rencontre de Clarisse. Cette jeune fille va l’amener à réfléchir sur le sens de son existence et le fonctionnement de la société. Bien qu’écrit en 1953, le roman trouve une certaine résonance sur notre époque. Effrayant. Un classique.
Écrit dans les années 50, ce roman d'anticipation est intemporel. On le croirait écrit aujourd'hui tant les thèmes abordés répondent à l'actualité.
Un livre à mettre entre toutes les mains.
Écrit dans les années 50, ce roman d'anticipation est intemporel. On le croirait écrit aujourd'hui tant les thèmes abordés répondent à l'actualité.
Un livre à mettre entre toutes les mains.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
Je n'étais pas très emballé à l'idée de lire ce livre, j'ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi les pompiers brulaient les maisons..
Mais j'ai très vite compris, en lisant le livre, et je le recommande.
On se met très vite dans la peau de Guy Montag.
Le livre est bien écrit.
Je n'étais pas très emballé à l'idée de lire ce livre, j'ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi les pompiers brulaient les maisons..
Mais j'ai très vite compris, en lisant le livre, et je le recommande.
On se met très vite dans la peau de Guy Montag.
Le livre est bien écrit.
Il n'y a pas de plaisir plus intense pour Guy Montag que de voir un livre au bout de son lance-flammes. Pompier d'élite, il a pour tâche de brûler les livres, devenus illégaux car possiblement subversifs. Montag jouit donc du plaisir d'incendier sans se poser de questions, sûr de son bon droit et adhérant totalement aux lois d'une société qui a banni l'écrit et la réflexion au profit du divertissement pur. C'est une voisine fraîchement installée dans son quartier qui va troubler sa sérénité. La jeune fille d'à peine 17 ans lui pose un simple question : "C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de…
Il n'y a pas de plaisir plus intense pour Guy Montag que de voir un livre au bout de son lance-flammes. Pompier d'élite, il a pour tâche de brûler les livres, devenus illégaux car possiblement subversifs. Montag jouit donc du plaisir d'incendier sans se poser de questions, sûr de son bon droit et adhérant totalement aux lois d'une société qui a banni l'écrit et la réflexion au profit du divertissement pur. C'est une voisine fraîchement installée dans son quartier qui va troubler sa sérénité. La jeune fille d'à peine 17 ans lui pose un simple question : "C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?". Montag commence par rire de cette aberration, mais la graine du doute s'est plantée dans sa conscience. Le soir quand il rentre chez lui, Clarisse semble l'attendre pour lui faire la conversation, évoquant les joies simples d'une promenade, la contemplation de la lune, parlant des livres qu'il brûle avec de moins en moins de conviction. Il lui semble qu'il communique plus et mieux avec cette inconnue qu'avec l'épouse qu'il retrouve chez lui plantée devant ses écrans géants. Quand elle disparaît soudainement, Montag perd pied et passe dans l'illégalité en cachant des livres.
D'une écriture presque froide, Ray BRADBURY raconte une société futuriste où la lecture est interdite. Synonymes d'un savoir devenu inutile, les livres sont brûlés et leur détention formellement interdite. Ils ne sont pas nombreux ceux qui s'élèvent contre cette loi liberticide. D'autres divertissements bien plus grisants sont venus remplacés l'acte de lire. Dans chaque foyer, les écrans géants déversent des fictions interactives réduites à leur plus simple expression. Partie prenante dans ces scénarios minimaliste, l'individu se grise de bruit et de fureur, croit trouver là une famille. A l'extérieur non plus on ne flâne pas. Se promener est tout aussi répréhensible que lire, on préfère rouler sans limitation de vitesse, parcourir à toute allure des centaines de kilomètres pour se vider la tête. Aucun répit, jamais. Même la nuit, on peut rester connecté grâce à une prothèse auditive. Sans cesse sollicité, l'homme n'a plus le temps pour la réflexion, donc la critique.
Montag, pompier comme son père, aime incendier les bibliothèques. Pourtant, sans qu'il en soit lui-même conscient, il abrite un terreau contestataire. N'a-t-il pas caché un livre dans un conduit d'aération de sa maison ? Début de rébellion ou simple curiosité envers cet objet controversé dont il ignore tout ? Une rencontre va changer le cours de son existence, sa première rencontre avec un être humain doué de raison. En de brèves rencontres, la jeune Clarisse va lui faire entrevoir un autre monde possible, un monde où l'on prendrait le temps de discuter, d'apprendre, de s'émerveiller. Pour Montag, c'est une révélation. Désormais, il veut savoir, connaitre, trouver des réponses et surtout sauver les livres. Hors-la-loi, il fuit sa vie, sa femme, ses collègues et rejoint les hommes-livres, hommes-libres, qui apprennent par coeur le contenu des ouvrages les plus précieux pour en garder une trace malgré les autodafés.
Bien qu'écrit en 1953, Fahrenheit 451 n'a rien perdu de son côté visionnaire. Soixante ans après, les livres sont toujours en danger. C'est par la culture que les sociétés totalitaires asservissent les peuples. En brûlant des livres, en les censurant, les interdisant pour ne montrer que ce qui sert et justifie l'autorité. Les écrans ont bien envahi les foyers : les portables, ordinateurs, tablettes qui remplacent les vraies conversations, les programmes télévisés indigents qui ne nécessitent pas de réfléchir, les informations mises en scène comme des productions hollywoodiennes. La famille évoquée par BRADBURY est étrangement proche des amis que l'on se fait sur les réseaux sociaux : des liens sans profondeur, interchangeables à l'infini.
Une lecture nécessaire, ode à la liberté de penser et bien sûr à la littérature qui en est l'un des vecteurs.
Oeuvre magistrale.
Rien ne résumera ou ne critiquera mieux le livre qu'une citation;
"Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme[…]
Si vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec de la politique, n’allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu’il oublie jusqu’à l’existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d’impôt, cela vaut mieux que d’embêter les gens avec ça. La paix, Montag. Proposez des…
Oeuvre magistrale.
Rien ne résumera ou ne critiquera mieux le livre qu'une citation;
"Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme[…]
Si vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec de la politique, n’allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu’il oublie jusqu’à l’existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d’impôt, cela vaut mieux que d’embêter les gens avec ça. La paix, Montag. Proposez des concours où l’on gagne en se souvenant des paroles d’une chanson populaire, du nom de la capitale de tel ou tel état ou de la quantité de maïs récoltée dans l’Iowa l’année précédente. Bourrez les gens de données combustibles, gorgez les de « faits », qu’ils se sentent gavés, mais absolument « brillants » côté information. Ils auront l’impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C’est la porte ouverte à la mélancolie. "
Dans une société futuriste cauchemardesque, les pompiers n'éteignent plus les incendies, mais sont chargés de brûler livres et bibliothèques. Un jour, l'un d'entre eux, Guy Montag, découvre le plaisir de la lecture, et entre ainsi en résistance... Une dystopie en forme d'hommage à la littérature, et un grand…
Guy Montag est un pompier, mais dans Farenheit 451(température à laquelle le papier s’enflamme et se consume), les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs. En effet, dans cette société dystopique, la détention de livre est un délit. Il représente une arme dangereuse qui répand la culture, la réflexion, le doute, la tristesse, la joie, le doute, l’esprit critique. Bref, l’instabilité.
Intolérable pour un État qui s’attache à maintenir, par la consommation et les technologies, la société totalement endormie.
La vie de Guy Montag poursuit tranquillement son cours jusqu’à la…
Il n'y a pas de plaisir plus intense pour Guy Montag que de voir un livre au bout de son lance-flammes. Pompier d'élite, il a pour tâche de brûler les livres, devenus illégaux car possiblement subversifs. Montag jouit donc du plaisir d'incendier sans se poser de questions, sûr de son bon droit et adhérant totalement aux lois d'une société qui a banni l'écrit et la réflexion au profit du divertissement pur. C'est une voisine fraîchement installée dans son quartier qui va troubler sa sérénité. La jeune fille d'à peine 17 ans lui pose un simple question : "C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de…
Oeuvre magistrale.
Rien ne résumera ou ne critiquera mieux le livre qu'une citation;
"Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme[…]
Si vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec de la politique, n’allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu’il oublie jusqu’à l’existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d’impôt, cela vaut mieux que d’embêter les gens avec ça. La paix, Montag. Proposez des…