Coup de coeur
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.114 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-300426-0
  • EAN9782073004260
  • Date de parution15/06/2023
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio
  • TraducteurAgnès Desarthe

Résumé

"Les deux hommes levèrent la tête au même moment : le rectangle de soleil découpé par la porte s'était soudain brisé. Une fille se tenait sur le seuil, et regardait à l'intérieur. Elle avait une bouche pulpeuse laquée de rouge à lèvres et des yeux très écartés et très maquillés. Les ongles de ses mains étaient rouges. Ses cheveux pendaient en anglaises serrées, comme des chapelets de petites saucisses, autour de son visage.
Elle portait une robe d'intérieur en coton et des mules rouges couronnées d'un toupet de plumes d'autruche".
"Les deux hommes levèrent la tête au même moment : le rectangle de soleil découpé par la porte s'était soudain brisé. Une fille se tenait sur le seuil, et regardait à l'intérieur. Elle avait une bouche pulpeuse laquée de rouge à lèvres et des yeux très écartés et très maquillés. Les ongles de ses mains étaient rouges. Ses cheveux pendaient en anglaises serrées, comme des chapelets de petites saucisses, autour de son visage.
Elle portait une robe d'intérieur en coton et des mules rouges couronnées d'un toupet de plumes d'autruche".

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2 Coups de cœur
de nos libraires
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • Californie
  • amitié
  • Grande Dépression
  • salinas
  • désespoir
4/5
MICE VS MEN
Ce sont des hommes âpres, brutaux, avares de paroles et de sentiments que met ici en scène John Steinbeck. Des hommes qui ne connaissent de l’amour que des étreintes furtives dans des bordels, et qui n’ont pour toute demeure que les ranchs où ils sont embauchés pour quelques mois. Mais Lenny a Georges, et Georges a Lenny. Et en commun un rêve de liberté et de ferme prospère, où ils vivront sans contraintes. Un rêve qui se verra empêché de la plus horrible manière. John Steinbeck ne porte aucun jugement sur ses personnages, il se contente de raconter l’histoire, simplement, en un témoignage brut et précis. Et ce détachement, cette absence d’émotion dans la narration, rend ce court roman d’autant plus violent, cru, impitoyable. Il n’y aucun filtre entre le récit et le lecteur, rien qui puisse amoindrir la douleur causée par ce dénouement atroce, par le geste de Georges qui est tout à la fois une trahison et un ultime geste d’amour et de sacrifice. Ce grand classique, élevé au rang de chef d’œuvre, est une lecture indispensable.
Ce sont des hommes âpres, brutaux, avares de paroles et de sentiments que met ici en scène John Steinbeck. Des hommes qui ne connaissent de l’amour que des étreintes furtives dans des bordels, et qui n’ont pour toute demeure que les ranchs où ils sont embauchés pour quelques mois. Mais Lenny a Georges, et Georges a Lenny. Et en commun un rêve de liberté et de ferme prospère, où ils vivront sans contraintes. Un rêve qui se verra empêché de la plus horrible manière. John Steinbeck ne porte aucun jugement sur ses personnages, il se contente de raconter l’histoire, simplement, en un témoignage brut et précis. Et ce détachement, cette absence d’émotion dans la narration, rend ce court roman d’autant plus violent, cru, impitoyable. Il n’y aucun filtre entre le récit et le lecteur, rien qui puisse amoindrir la douleur causée par ce dénouement atroce, par le geste de Georges qui est tout à la fois une trahison et un ultime geste d’amour et de sacrifice. Ce grand classique, élevé au rang de chef d’œuvre, est une lecture indispensable.

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4.2/5
sur 117 notes dont 8 avis lecteurs
Marquant
C'est le livre qui m'a refait découvrir l'amour de la lecture, il m'a boulversé, transpercé. J'ai été happée par la noirceur de l'écriture de Steinbeck. Un livre magnifique, tout simplement.
C'est le livre qui m'a refait découvrir l'amour de la lecture, il m'a boulversé, transpercé. J'ai été happée par la noirceur de l'écriture de Steinbeck. Un livre magnifique, tout simplement.
5/5
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/des-souris-et-des-hommes-john-steinbeck.html Le mot de la fin : Une claque aussi colossale que notre tendre personnage. L'écriture behavioriste de Steinbeck est à nouveau percutante. Énormément d’émotions découlent de cette froideur utile. La fin est prévisible et "compréhensible". A quand, un monde où enfin la tolérance et l'humanité l'emporteront sur les déficiences humanistes et égoïstes ? A quand, un monde où chacun aura droit à son carré de luzerne et aux caresses de son prochain.
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/des-souris-et-des-hommes-john-steinbeck.html Le mot de la fin : Une claque aussi colossale que notre tendre personnage. L'écriture behavioriste de Steinbeck est à nouveau percutante. Énormément d’émotions découlent de cette froideur utile. La fin est prévisible et "compréhensible". A quand, un monde où enfin la tolérance et l'humanité l'emporteront sur les déficiences humanistes et égoïstes ? A quand, un monde où chacun aura droit à son carré de luzerne et aux caresses de son prochain.
Attention chef-d'oeuvre !
Sur les routes californienne, deux hommes cheminent de ranch en ranch, George, un petit malin et Lennie, un colosse pas très futé. Leur route les conduit à Soledad dans la ferme des Curley où ils espèrent bien se faire un petit magot, parce que travailler pour un patron, ça va un temps mais posséder sa propre ferme et quelques arpents de terre, ce serait le paradis. Là ils pourraient vivre heureux, à leur guise, selon leurs envies. Lennie adore quand George lui parle de cet avenir radieux, il se voit déjà s'occuper des lapins comme une mère s'occuperait de ses enfants. Mais pour concrétiser ce projet, il faut qu'ils gardent leur place et ce n'est pas toujours facile avec Lennie qui a l'art de s'attirer des ennuis. Pas méchant pour un sou, il ne contrôle ni sa force ni ses pulsions et parfois ça tourne mal, comme avec les souris qu'il caresse trop fort, ou cette femme à Weed qui n'a pas compris qu'il voulait juste toucher sa robe...Cette fois, George lui a fait la leçon et il est bien décidé à se tenir tranquille même si la ferme des Curley recèle bien des dangers : le fils Curley, un gringalet bagarreur et sa femme, trop belle, trop frivole qui aime traîner du côté des baraquements des saisonniers. Un rêve pour supporter la misère, une amitié pour vaincre la solitude, voilà ce qui lit George et Lennie. Cette relation, forte et touchante, paraît déséquilibrée de prime abord, Lennie serait le fardeau de George, le poids sans lequel sa vie serait bien meilleure, bien plus facile. Mais il n'en est rien ! Si Lennie a besoin de George pour se dépatouiller dans un monde hostile où on le dit demeuré, George a lui aussi besoin de Lennie pour se sentir utile, pour ne pas être seul sur les routes, seul à rêver. Ils veillent l'un sur l'autre mais parfois, il est difficile d'éviter les coups durs. Dans le monde des ouvriers agricoles, des hommes durs à la tache, l'amitié n'a pas sa place, chacun défend sa peau et ne pense qu'à survivre. Et chez les Curley, la règle et la même. Pour garder sa place, il faut s'occuper de ses affaires et s'arranger avec ses propres soucis. Le noir, l'invalide, le petit, le solitaire, chacun se réjouit de voir plus malheureux que lui et qui serait assez fou pour s'occuper d'un cinglé ? Lennie, un enfant dans un corps de géant, n'est pas armé pour affronter ce monde cruel, George lui sert de guide, mais ne peut pas empêcher le drame que l'on pressent tout au long de la lecture. D'où viendra le coup ? Du fils Curley qui cherche la bagarre parce qu'il sait qu'il en sortira toujours gagnant ? De sa femme qui traîne sa solitude et sa frustration et cherche dans les yeux des saisonniers la certitude qu'elle plaît et qu'on la convoite ? En arrivant à Soledad, Lennie et George se sont jetés dans la gueule du loup et rien ne pourra empêcher l'inéluctable de se produire... Porté par les personnalités attachantes de Lennie, le naïf et George, le bourru, Des souris et des hommes est un roman fort et bouleversant, une énorme bouffée de tendresse qui se cache derrière une rude virilité. Sans doute la plus belle histoire d'amitié de la littérature.
Sur les routes californienne, deux hommes cheminent de ranch en ranch, George, un petit malin et Lennie, un colosse pas très futé. Leur route les conduit à Soledad dans la ferme des Curley où ils espèrent bien se faire un petit magot, parce que travailler pour un patron, ça va un temps mais posséder sa propre ferme et quelques arpents de terre, ce serait le paradis. Là ils pourraient vivre heureux, à leur guise, selon leurs envies. Lennie adore quand George lui parle de cet avenir radieux, il se voit déjà s'occuper des lapins comme une mère s'occuperait de ses enfants. Mais pour concrétiser ce projet, il faut qu'ils gardent leur place et ce n'est pas toujours facile avec Lennie qui a l'art de s'attirer des ennuis. Pas méchant pour un sou, il ne contrôle ni sa force ni ses pulsions et parfois ça tourne mal, comme avec les souris qu'il caresse trop fort, ou cette femme à Weed qui n'a pas compris qu'il voulait juste toucher sa robe...Cette fois, George lui a fait la leçon et il est bien décidé à se tenir tranquille même si la ferme des Curley recèle bien des dangers : le fils Curley, un gringalet bagarreur et sa femme, trop belle, trop frivole qui aime traîner du côté des baraquements des saisonniers. Un rêve pour supporter la misère, une amitié pour vaincre la solitude, voilà ce qui lit George et Lennie. Cette relation, forte et touchante, paraît déséquilibrée de prime abord, Lennie serait le fardeau de George, le poids sans lequel sa vie serait bien meilleure, bien plus facile. Mais il n'en est rien ! Si Lennie a besoin de George pour se dépatouiller dans un monde hostile où on le dit demeuré, George a lui aussi besoin de Lennie pour se sentir utile, pour ne pas être seul sur les routes, seul à rêver. Ils veillent l'un sur l'autre mais parfois, il est difficile d'éviter les coups durs. Dans le monde des ouvriers agricoles, des hommes durs à la tache, l'amitié n'a pas sa place, chacun défend sa peau et ne pense qu'à survivre. Et chez les Curley, la règle et la même. Pour garder sa place, il faut s'occuper de ses affaires et s'arranger avec ses propres soucis. Le noir, l'invalide, le petit, le solitaire, chacun se réjouit de voir plus malheureux que lui et qui serait assez fou pour s'occuper d'un cinglé ? Lennie, un enfant dans un corps de géant, n'est pas armé pour affronter ce monde cruel, George lui sert de guide, mais ne peut pas empêcher le drame que l'on pressent tout au long de la lecture. D'où viendra le coup ? Du fils Curley qui cherche la bagarre parce qu'il sait qu'il en sortira toujours gagnant ? De sa femme qui traîne sa solitude et sa frustration et cherche dans les yeux des saisonniers la certitude qu'elle plaît et qu'on la convoite ? En arrivant à Soledad, Lennie et George se sont jetés dans la gueule du loup et rien ne pourra empêcher l'inéluctable de se produire... Porté par les personnalités attachantes de Lennie, le naïf et George, le bourru, Des souris et des hommes est un roman fort et bouleversant, une énorme bouffée de tendresse qui se cache derrière une rude virilité. Sans doute la plus belle histoire d'amitié de la littérature.
John Steinbeck
John Steinbeck est né dans un famille modeste de Californie le 27 février 1902 et décédé le 20 décembre 1968 à New-York. Il a laissé une œuvre littéraire très riche qui lui a valu l'obtention du Prix Nobel en 1962. Toutefois ses débuts en littérature ne furent pas faciles, ses premiers écrits ne rencontrant que peu de succès. C'est avec "Tortilla Flat" (1935), roman mettant en scène avec humour une communauté américano-mexicaine pleine de vie, que son talent commence à être reconnu. Ce succès se confirme "Des souris et des hommes" en 1936 et surtout avec la parution du roman "Les raisins de la colère" en 1939. Très conscient des problèmes sociaux et économiques rencontrés par son pays, l'auteur met en scène des personnages confrontés à la grande dépression qui touche alors l'Amérique. Le succès des "Raisins de la colère" est immense et l'ouvrage reçoit le Prix Pulitzer en 1939. Toutefois, une partie de la classe politique qui trouve son ton trop critique, l’accueille avec méfiance jusqu’à interdire sa vente dans certaines villes. Lors de son adaptation au cinéma en 1940, c'est d'ailleurs une fin différente de celle du roman, jugée trop dramatique en cette période de New Deal, qui est proposée. John Steinbeck est également l’auteur de "A l’est d’Eden" (1952), "L'Hiver de notre mécontentement" (1961) et "Voyage avec Charly" (1962), récit d'un voyage de 3 mois effectué en camion dans différents états de l'Amérique des années 60. En témoin curieux des évènements de son temps, il a par ailleurs été correspondant de guerre pour le New York Herald Tribune pendant la Seconde Guerre mondiale, puis en 1966 au VietNam.
Des souris et des hommes
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Les raisins de la colère
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Of Mice and Men
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John Steinbeck, Bill Mayes
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Rue de la Sardine
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