Prix Goncourt

A la recherche du temps perdu Tome 3
Le côté de Guermantes

Par : Marcel Proust

Disponible d'occasion :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages809
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-266-30682-9
  • EAN9782266306829
  • Date de parution25/02/2021
  • CollectionPocket. Classiques
  • ÉditeurPocket

Résumé

Le narrateur est entré dans le monde magique des Guermantes, dont le nom, enfant, le faisait rêver lors de promenades à Combray. Voisin de leur hôtel particulier parisien, il cultive son amour pour la duchesse "aux yeux ensoleillés d'un sourire bleu" et son amitié pour son neveu Robert de Saint-Loup, alors cantonné dans sa garnison de Doncières. Ce séjour au milieu de ces jeunes officiers compte parmi les épisodes les plus gais et les plus heureux de la Recherche.
Dans les salons de Mme de Villeparisis, Guermantes elle aussi, il retrouve les foucades énigmatiques du baron de Charlus, figure majeure de cette "race altière". C'est l'époque où Marcel va connaître La plus grande douleur de sa vie : la maladie et la mort de sa grand-mère, jusqu'au dernier frisson, au dernier murmure de son agonie, sans doute les plus belles pages, merveilleuses et cruelles, de l'oeuvre.
Le narrateur est entré dans le monde magique des Guermantes, dont le nom, enfant, le faisait rêver lors de promenades à Combray. Voisin de leur hôtel particulier parisien, il cultive son amour pour la duchesse "aux yeux ensoleillés d'un sourire bleu" et son amitié pour son neveu Robert de Saint-Loup, alors cantonné dans sa garnison de Doncières. Ce séjour au milieu de ces jeunes officiers compte parmi les épisodes les plus gais et les plus heureux de la Recherche.
Dans les salons de Mme de Villeparisis, Guermantes elle aussi, il retrouve les foucades énigmatiques du baron de Charlus, figure majeure de cette "race altière". C'est l'époque où Marcel va connaître La plus grande douleur de sa vie : la maladie et la mort de sa grand-mère, jusqu'au dernier frisson, au dernier murmure de son agonie, sans doute les plus belles pages, merveilleuses et cruelles, de l'oeuvre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.6/5
sur 5 notes dont 1 avis lecteur
Indispensable
De ce tome, je garde en mémoire trois thèmes principaux, celui de l'amitié entre le narrateur et Robert de Saint-Loup que Marcel Proust sait parfaitement dépeindre; il est à mon avis meilleur dans la description de ces amitiés viriles que dans les amours hétérosexuelles. Bien sûr, Proust nous présente le lien qui unît les deux hommes sans aucune ambiguïté et il leur donne à l'un une maîtresse et à l'autre un attachement sentimental mais on ne peut douter que ce qui lien ces deux garçons va au delà de ça. D'ailleurs, quand Proust décrit les amours de Robert et de sa maîtresse, on a l'impresion de revivre celui de Swann pour Odette mais en plus ridicule puisque Robert s'entiche d'une prostituée dont tout le monde peut se payer les faveurs alors que Robert se ruine pour elle. Je me demande quelle vision Proust avait des femmes pour ne décrire que des hommes enamourés par des femmes qui donnent ou vendent leurs charmes à d'autres. Le narrateur, quant à lui, tombe amoureux de la duchesse de Guermantes qui s'agace de le voir constamment sur sa route. A la fin du tome, il découvrira à quel point l'esprit de cette dame ne mérite pas son amour. Le troisième thème important est celui de la déchéance de sa grand-mère qui est de plus en plus mal en point avec une scène très touchante où il la voit alors qu'elle ne l'a pas encore vu. Pour la première fois, il la sent fragile, comme une vieille femme proche de la mort. Dans ce roman, on sent à quel point l'affaire Dreyfus divisait, même si dans la société dans laquelle vit le narrateur, on était majoritairement anti-Dreyfusard. Et dans ce tome, les références anti-sémites ne m'ont pas gênée car elles sont liées à des personnages dont on sent bien que Proust se moque. J'ai beaucoup aimé comment Proust utilise le théâtre pour symboliser à la fois la mort mais aussi la double personnalité des gens. Dans la deuxième partie de ce tome, il y a aussi de très beaux moments qui concernent des thèmes très différents : la relation mère-fille à la fin de la vie de la mère, la différence entre les nobles et les riches, le passage du temps qui peut filer ou pas selon qu'on attend qu'un moment arrive ou qu'on le vive, les garçons à la recherche d'une femme fortunée mais aussi la littérature à travers Hugo, Flaubert et Balzac. Et j'ai beaucoup aimé aussi l'intrusion de mots alors nouveaux, dont les protagonistes discutent en se demandant s'ils resteront dans le vocabulaire, comme talentueux ou mentalité. C'est le tome que j'ai préféré depuis le début d'A la recherche du temps perdu.
De ce tome, je garde en mémoire trois thèmes principaux, celui de l'amitié entre le narrateur et Robert de Saint-Loup que Marcel Proust sait parfaitement dépeindre; il est à mon avis meilleur dans la description de ces amitiés viriles que dans les amours hétérosexuelles. Bien sûr, Proust nous présente le lien qui unît les deux hommes sans aucune ambiguïté et il leur donne à l'un une maîtresse et à l'autre un attachement sentimental mais on ne peut douter que ce qui lien ces deux garçons va au delà de ça. D'ailleurs, quand Proust décrit les amours de Robert et de sa maîtresse, on a l'impresion de revivre celui de Swann pour Odette mais en plus ridicule puisque Robert s'entiche d'une prostituée dont tout le monde peut se payer les faveurs alors que Robert se ruine pour elle. Je me demande quelle vision Proust avait des femmes pour ne décrire que des hommes enamourés par des femmes qui donnent ou vendent leurs charmes à d'autres. Le narrateur, quant à lui, tombe amoureux de la duchesse de Guermantes qui s'agace de le voir constamment sur sa route. A la fin du tome, il découvrira à quel point l'esprit de cette dame ne mérite pas son amour. Le troisième thème important est celui de la déchéance de sa grand-mère qui est de plus en plus mal en point avec une scène très touchante où il la voit alors qu'elle ne l'a pas encore vu. Pour la première fois, il la sent fragile, comme une vieille femme proche de la mort. Dans ce roman, on sent à quel point l'affaire Dreyfus divisait, même si dans la société dans laquelle vit le narrateur, on était majoritairement anti-Dreyfusard. Et dans ce tome, les références anti-sémites ne m'ont pas gênée car elles sont liées à des personnages dont on sent bien que Proust se moque. J'ai beaucoup aimé comment Proust utilise le théâtre pour symboliser à la fois la mort mais aussi la double personnalité des gens. Dans la deuxième partie de ce tome, il y a aussi de très beaux moments qui concernent des thèmes très différents : la relation mère-fille à la fin de la vie de la mère, la différence entre les nobles et les riches, le passage du temps qui peut filer ou pas selon qu'on attend qu'un moment arrive ou qu'on le vive, les garçons à la recherche d'une femme fortunée mais aussi la littérature à travers Hugo, Flaubert et Balzac. Et j'ai beaucoup aimé aussi l'intrusion de mots alors nouveaux, dont les protagonistes discutent en se demandant s'ils resteront dans le vocabulaire, comme talentueux ou mentalité. C'est le tome que j'ai préféré depuis le début d'A la recherche du temps perdu.
Marcel Proust
Né en 1871 à Paris et mort dans la même ville en 1922, Marcel Proust est un des auteurs ayant le plus marqué le 20è siècle. Véritable monument de littérature, cet écrivain génial à la santé fragile a été élevé dans un milieu cultivé et bourgeois. Ayant effectué des études de droit et de lettres, il s'intéresse au milieu artistique et mondain parisien. Il devient ainsi journaliste chroniqueur et voyage dans l'Europe entière en essayant d'achever un roman commencé depuis longtemps. Après la mort de sa mère, il s'isole et se lance à corps perdu dans l'écriture de ses romans. Fruit de cet enfermement, A la recherche du temps perdu est composé de 7 romans dont les fabuleux Un amour de Swann et Du côté de chez Swann. De par sa réflexion pertinente sur de nombreux sujets philosophiques tels que le temps et la mémoire affective, l'amour et la jalousie (avec une grande place à l'homosexualité) et la longueur atypique de ses phrases, cet auteur inimitable s'est élevé au rang de mythe de la littérature française. Parmi les illustres écrivains français ayant marqué le 19ème siècle, Victor Hugo et Les Misérables est à lire absolument. Le siècle suivant est tout aussi riche en fabuleux auteurs aux textes intelligents dont Boris Vian avec L'Ecume des jours ou encore Jean Anouilh et son célèbre Antigone. Laissez-vous guider par notre communauté et profitez des meilleurs prix sur tous nos livres ainsi que notre garantie satisfait ou remboursé pour succomber à votre désir de lecture.
Un amour de Swann
4.3/5
Marcel Proust
E-book
7,99 €
Journées de lecture
5/5
Marcel Proust
E-book
1,99 €